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La balade sur les terres du Gros Chêne - Liernu

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Trail stats

Distance
4.1 mi
Elevation gain
79 ft
Technical difficulty
Easy
Elevation loss
79 ft
Max elevation
571 ft
TrailRank 
51
Min elevation
491 ft
Trail type
Loop
Coordinates
195
Uploaded
February 17, 2022
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near Liernu, Wallonia (Belgique)

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Trail photos

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Itinerary description

Liernu est le village de l’entité d’Eghezée situé le plus à l’ouest. Tout en longueur, il est traversé par l’autoroute des Ardennes (E411). En son extrême ouest, se trouve la ligne de partage des eaux entre l’Orneau (affluent de la Sambre) et la Mehaigne (affluent de la Meuse). Le village est traversé par le ruisseau de Liernu, qui se jette dans la Mehaigne à Noville-sur-Mehaigne. Son sol, composé de riche limon de Hesbaye, a donné vigueur à des arbres forestiers remarquables, dont le millénaire Gros Chêne. La forêt « Charbonnière » occupait l’ouest du village. Cette forêt antique dont le nom laisse penser qu’elle était source importante de charbon de bois s’étalait de Thuin à Bruxelles. Elle était constituée de futaie claire avec une majorité de chênes et des hêtres, charmes, bouleaux, érables, coudriers, tilleuls et ormes. Jusqu’au XVIIe siècle, le village était ainsi très boisé, et protégé des vents. Les bois ont ensuite fait place à des terres de culture et d’élevage et à quelques vergers. Aujourd’hui, la plupart des espaces naturels sont concentrés à l’est, près des berges des cours d’eau.
Consignes de sécurité
Prudence au niveau de la route de Perwez

Adossé au vieux cimetière qui ceinture l’église, face à l’ancien presbytère : le millénaire "Gros Chêne". Après avoir été élu « Arbre belge de l’année 2015 », il est arrivé 9e au concours de « l’Arbre européen de l’année » en 2016. La Confrérie du Gros-Chêne, qui veille à la sauvegarde et à la mise en valeur de cet arbre remarquable, a fait placer des béquilles de soutien aux branches et des bardeaux contre les infiltrations d’eau. En 2008, elle a invité les enfants du village à planter un "Fils du Gros Chêne" (un de ses glands) devant l’ancien presbytère.
Le chêne pédonculé
En Belgique, où le climat est tempéré, le chêne est une essence forestière indigène. Les chênaies étaient les principales forêts de la période gauloise. Le chêne pédonculé, qui aime les terrains argileux, profonds et humides, est un arbre de plaines et de vallées, comme en Hesbaye.
Il a un long pédoncule (= queue du fruit) mais ses feuilles, aux lobes peu marqués (ondulés) et avec des oreillettes à la base, ont un pétiole (= queue) très court. Le chêne, qui peut vivre plusieurs centaines d’années et atteindre 35 m de haut, symbolise puissance et pérennité. On le cultive pour son bois, dur et résistant, et, jadis, pour ses glands qui servaient à l’alimentation des porcs.
Arbres remarquables
L’histoire des hommes est liée à celle des arbres qui, au cours des siècles, ont symbolisé croyances, lieux de justice ou instruments de gestion de frontières. Mais notre patrimoine arboré a été victime de l’extension de l’habitat et de l’urbanisation des campagnes. Afin de mieux les protéger, la Région wallonne a répertorié plus de 25.000 arbres et haies remarquables en Wallonie (9 sur 5 sites à Liernu). Les critères de sélection :
- être âgé d’au moins trente ans, isolé ou intégré dans un petit groupe.
- occuper un espace ouvert ou croissant à l’angle ou la limite de territoires distincts
- et présenter un intérêt paysager, biologique, historique, culturel...
Le grand feu de Liernu Tradition, rituel et fête
Tradition ancestrale et, à Liernu, coutume familiale depuis des générations, le grand feu au sortir de l’hiver disperse les ténèbres et faire fuir le frimas ! Depuis 1978, la Corporation du Grand Feu organise cette manifestation devenue publique, folklorique et festive. Le "Blanc", personnification de l’hiver, est promené dans le village lors d’un cortège carnavalesque avant d’être conduit le soir, à la lueur des flambeaux, vers son supplice. Après lecture de l’acte d’accusation et de sa condamnation, il est hissé au sommet d’un énorme bucher et brûlé… pour laisser place à l’arrivée du printemps.

Le gros chêne de Liernu : un arbre très remarqué
Il est le plus vieux chêne pédonculé millénaire du Bénélux. D’une taille rare (circonférence de plus de 14 m au sol et de près de 11 m à 1 m de haut avec une couronne de plus de 20 m de diamètre, hauteur de 19 m), c’est l’arbre le plus massif de Belgique, même s’il n’est pas le plus haut. Il appartient au "Patrimoine majeur de Wallonie".
Son histoire et celle de Liernu sont régulièrement évoquées dans des saynètes théâtrales interprétées lors des festivités de la Confrérie du Gros-Chêne. L’une d’elles conte que Charlemagne en personne aurait planté le Gros Chêne lorsque, passant par-là, il reçut sur la tête un gland perdu par un geai des chênes et que, fâché, il l’enfonça alors dans le sol d’un bon coup de talon…
A la fin du Moyen Âge, il a sans doute déjà une belle et impressionnante prestance puisque c’est sous son ombre que le seigneur du lieu rendait la justice. La foudre frappa le chêne, provoquant une crevasse allant du sol à la cime. L’intérieur, creux, accueillit alors les porte-besaces, l’atelier du chaudronnier d’Aische-en-Refail rétamant cuillères et fourchettes, parfois aussi, des joueurs de cartes…
En 1838, pour sauver le chêne menacé d’abattage par les autorités communales, l’abbé Savinien, curé de Liernu, plaça une statue de saint Antoine Ermite dans le creux de l’arbre, qui devint ainsi une chapelle, avec un petit banc pour s’agenouiller.
Vers 1895, le chêne fût incendié et c’est le curé qui dirigea le sauvetage de l’arbre. Sa cavité fut alors enduite d’argile.
En 1898, le ministre des Beaux-Arts accordait le crédit permettant le placement d’une grille de protection autour du chêne.
Le 12 juillet 1924, la Commission royale des Monuments et Sites le classe parmi les arbres remarquables de Belgique.
Le 4 avril 1939, Léopold III signait l’arrêté royal de classement du Vieux Chêne en qualité de monument.
En 1978, la Confrérie du Gros-Chêne naissait. Son objectif est de sauvegarder et promouvoir ce chêne exceptionnel. En 1981, elle organisait le jumelage avec le Chêne-Chapelle d’Allouville-Bellefosse en Normandie et, en 1991, le cousinage avec le Chêne des Bosses de Châtillon dans le Jura suisse. Chaque année, fin mai, elle organise le Chapitre de la Confrérie du Gros-Chêne, moment festif qui anime tout le village.
Aujourd’hui, malgré les assauts du temps, de la foudre et des hommes, l’arbre reste d’une vitalité étonnante et fournit encore d’abondantes glandées.

Le geai des chênes
Le geai des chênes est un corvidé, comme le corbeau freux, la corneille ou le choucas des tours. Avec son plumage bigarré, c’est le plus coloré des oiseaux de cette famille. Farouche et, parfois, surnommé "gardien de la forêt", le geai des chênes est un oiseau guetteur. Ses cris ont en effet la particularité de pouvoir être entendus par les autres oiseaux. Le geai des chênes est omnivore. Cependant, les glands constituent environ la moitié de son alimentation. À l’automne, il sélectionne avec soin les glands en fonction de leur maturité et de leur taille avant de les dissimuler sous des racines, des mousses, des tapis de feuilles, constituant sa réserve de nourriture pour les saisons suivantes. On a estimé que chaque geai disperse plus d’un millier de glands chaque année : il mange une partie d’entre eux seulement tandis que le reste, oublié, pourra germer et croître.

Waypoints

PictographReligious site Altitude 522 ft
Photo of1. départ Ancien presbytère

1. départ Ancien presbytère

PictographMonument Altitude 508 ft
Photo ofFerme de la cour Photo ofFerme de la cour Photo ofFerme de la cour

Ferme de la cour

La ferme de la Cour datant de 1601 était siège d’une Cour de justice haute et foncière. Propriété des Corswarem jusque 1792, elle présente un porche colombier armorié et une grange classée, reconstruite en 1675.

PictographMonument Altitude 509 ft
Photo ofFerme de la Rigauderie Photo ofFerme de la Rigauderie

Ferme de la Rigauderie

A l’entrée de la rue à gauche : la chapelle Saint-Jean-Baptiste (1887). Une petite partie de la ferme de la Rigauderie daterait de 1652. À l’arrière on trouve trace d’un petit tertre (probable motte d’un donjon entouré d’eau : l’ancien "manoir del Rigadrie" cité en 1340).

Lotissement

Lors du lotissement du terrain à gauche, en 2006, des fouilles archéologiques de la Région wallonne ont révélé que le site était occupé dès le Néolithique et que l'extraction d’argile et l’utilisation de fours s’y développaient durant le Haut Moyen Âge.

PictographRiver Altitude 495 ft
Photo ofRuisseau de Liernu

Ruisseau de Liernu

PictographMonument Altitude 522 ft
Photo ofFerme du Vertbois Photo ofFerme du Vertbois

Ferme du Vertbois

La ferme du Vertbois bâtie en 1819 est encore en activité. Au-dessus du porche d’entrée : une girouette représentant un couple de faisans. Plus loin, à droite, on longe l’épaisse haie sauvage bordant le Bois de La Natoye.

PictographReligious site Altitude 540 ft
Photo ofCalvaire

Calvaire

Le calvaire fut construit par des maçons bénévoles en 1947.

PictographFlora Altitude 559 ft

Vignoble

PictographFlora Altitude 555 ft
Photo ofLieu-dit: Bouchon Balâtre

Lieu-dit: Bouchon Balâtre

Au bout du chemin, au lieu-dit "Bouchon Balâtre" : un charme à côté d’un peuplier. Tourner à gauche. Ce chemin était naguère appelé pîssinte dès cèréji (= sentier du cerisier) et se prolongeait jusqu’à Meux. Après 200 m, à droite du chemin : le lieu-dit "aux purnalis". Autrefois, ce champ était bordé d’une haie de prunelliers marquant la frontière entre Liernu et Saint-Germain. C’est là qu’avait lieu jadis le Grand Feu de Liernu.

PictographReligious site Altitude 538 ft
Photo ofChapelle Malot Photo ofChapelle Malot

Chapelle Malot

Au premier croisement, aller tout droit. Plus loin, au n° 20 : une petite ferme avec une chapelle attenante, la chapelle Malot dédiée à l’origine à saint Antoine de Padoue. Jadis, en mai, le chapelet y était récité plusieurs fois par semaine par les femmes pieuses de la Baive.

PictographMonument Altitude 532 ft
Photo ofFerme du Corbeau

Ferme du Corbeau

Au n° 94 : la ferme du Corbeau. Se retourner après avoir dépassé la ferme pour voir la girouette en forme de corbeau sur le pignon derrière le porche.

PictographMine Altitude 521 ft
Photo ofAncienne sablonnière

Ancienne sablonnière

En face des n° 55 et 57 : une ancienne sablonnière (ou sablière), dont on devine encore le relief et qui fut exploitée jusque dans les années 1950.

PictographMonument Altitude 529 ft
Photo ofFerme de La Natoye Photo ofFerme de La Natoye

Ferme de La Natoye

À droite, plus loin : le jardin du corps de logis le plus ancien (XIXe) de la ferme de La Natoye (n° 21, à front de rue, c’était l’habitation des exploitants agricoles) avec un jardin et des arbres remarquables, dont un marronnier d’Inde visible de la rue. En face de la ferme débute un chemin de remembrement menant à des vergers. La ferme de La Natoye, déjà citée en 1600, n’est plus en exploitation. Le second corps de logis, le "château", situé au fond de la cour aujourd’hui aménagée en jardin (n° 19), fut bâti vers 1900. En face de la grange, les dépendances (non visibles de la rue) sont les parties les plus anciennes (XVIIIe siècle).

PictographReligious site Altitude 529 ft

Eglise Saint-Jean-Baptiste

L’église Saint-Jean-Baptiste existait déjà au XIIIe siècle. Rebâtie au XVIIIe siècle, car elle était devenue trop petite, elle fût encore agrandie à la fin du XIXe siècle juste avant le placement des vitraux. À noter : le charme du vieux cimetière désaffecté qui l’entoure et qui a fait l’objet d’une rénovation.

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