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LA BALADE DES TROIS PROVINCES - Branchon

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Trail stats

Distance
3.33 mi
Elevation gain
26 ft
Technical difficulty
Easy
Elevation loss
26 ft
Max elevation
484 ft
TrailRank 
45
Min elevation
432 ft
Trail type
Loop
Coordinates
127
Uploaded
April 12, 2021
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near Branchon, Wallonia (Belgique)

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Itinerary description

A 23 km de Namur et 6,5 km du centre d’Eghezée, le village de Branchon (d’une superficie de 510 ha et un peu plus vallonné que les autres villages d’Eghezée) est situé sur la Mehaigne, un cours d’eau qui traverse plusieurs villages d’Eghezée et se jette dans la Meuse à Wanze. Branchon se trouve à l’extrême nord-est de la province de Namur et de la commune d’Eghezée.
Le centre du village, au carrefour de la N984 et de la N624, est caractérisé par son église néo-gothique de 1750, entourée du cimetière et plantée sur un promontoire de plus de 5 m de haut. Le trajet de la balade traverse de grandes étendues de champs cultivés, légèrement en hauteur (altitude maximale = 152,5 m) et se termine en passant par le Baty de Branchon.
Consignes de sécurité Soyez prudents : la Route de la Hesbaye est dangereuse (voitures et camions).

Repères de l'itinéraire
Au carrefour de la route de la Hesbaye et de la route de Hemptinne se trouve l’église de Branchon. Dédiée à Jean-Baptiste, elle a été bâtie en 1751 et agrandie vers 1845 du côté du clocher. En briques et pierres bleues sur bas de pierres diverses (les silex viennent des fondations de la chaussée romaine), la partie plus ancienne a des "boulins" (= trous dans la maçonne - rie sous le toit, pour le placement d’échafaudages et l’aération des combles) qui sont entourés de moellons de Gobertange (pierre tendre calcareuse jaunâtre) avec soubassement en pierre bleue. Les boulins de la partie la plus récente sont entourés de briques sur base de pierres de silex.

1. Départ de la balade : sur le parking de l’église

2. Prendre la route N984 en allant à droite dans la direction de Hemptinne et, à 100 m, prendre à gauche (avant le pont) le sentier qui longe la Mehaigne et rejoint la ruelle à la Crème. Sur ce sentier, le long de la rivière, prolifère une plante invasive : la renouée du Japon.

3. Environ 12 m après que la ruelle ait tourné en angle droit vers la gauche, prendre, s’il a été entretenu, le petit sentier à droite débutant après l’entrée carrossable de l’immeuble n° 9 Si le sentier n’a pas été entretenu, on le trouve difficilement. Dans ce cas, ou avec des poussettes, continuer sur la ruelle à la Crème jusqu’à la route de la Hesbaye.

4. Traverser la route de la Hesbaye et prendre à droite pour aller jusqu’à hauteur de la ferme Joiret (n°378) située de l’autre côté de la route.
La ferme Joiret, semi-clôturée, reconstruite au XIXe siècle, est une construction basse à double corps de logis. Il faut remarquer la porte d’entrée qui présente une remarquable imposte (fenêtre au-dessus de la porte) bombée (en parenthèse) à linteau chantourné (en accolade).

5. Emprunter à gauche le chemin asphalté qui part de la route de la Hesbaye en face du n° 376. Sur la gauche, après environ 80 m, on aperçoit une partie de la toiture du château Gréban, construit entre 1909 et 1913, qui a été la première maison de Branchon à disposer du chauffage central et de la TSF (le propriétaire de l’époque, Juste Gréban de Saint-Germain, avait disposé des diffuseurs dans les arbres pour que les villageois puissent en profiter). Son fils, Félix Gréban de Saint-Germain, passionné de photographie a laissé une collection de clichés qui datent, sans doute pour les plus anciens, des années 1910. Ils racontent le regard d'un aristocrate de la campagne namuroise sur son environnement : la vie agricole, le portrait de paysans qu'il rencontre mais détaillent aussi de grands événements historiques. L’université de Namur s’est portée acquéreuse de 1600 de ces clichés sur plaques de verre en 2017. Au fur et à mesure de leur numérisation, les photographies dévoileront progressivement les mystères que la collection renferme, au travers de recherches menées par les étudiants. Le château n’appartient plus aujourd’hui à la famille Gréban.

6. Au bout du sentier, tourner à droite dans la rue du Meunier qui passe à l’arrière de l’ancienne petite gare du train Zaman (voir verso) et quitte le village. Après environ 400 m, au milieu des champs, la rue débouche dans un chemin de remembre - ment qui est l’ancienne chaussée romaine.

7. Prendre à droite l’ancienne chaussée romaine. À environ 150 m (7bis) : le point culminant du village, sur la frontière entre les provinces de Liège et Namur. Autrefois, par temps clair, on pouvait voir de ce point onze clochers des villages environnants mais les arbres ont grandi et bouchent la vue… C’est là que le promeneur plonge au milieu des cultures types de la Hesbaye (froment, lin, betteraves, pommes de terre, chico - rées, haricots, pois, colza, etc.) rythmées par les rotations de cultures appliquées par les agriculteurs pour éviter d’épuiser les sols. Au milieu des champs, des "corbeaux" se rassemblent, surtout au printemps et à l’automne (voir verso).

8. On arrive à un carrefour de 5 chemins. Le chemin de terre qui descend à droite va à Wasseiges ; le 2e chemin, empierré, continue la "chaussée romaine" ; le 3e chemin, bétonné, conduit à Merdorp dont on distingue l’église et le terrain de foot. Emprunter le 4e chemin (le plus à gauche). Du chemin, on aperçoit des petits bosquets au milieu des champs : ce sont des réserves de chasse.

9. Au carrefour suivant, tourner à gauche sur le chemin de Merdorp pour revenir dans le village de Branchon. A droite, à quelques 200 m (9bis) se trouve le point de rencontre des provinces de Namur, de Liège et du Brabant wallon (la borne officielle n’est pas facilement repérable). Ce point se situe à moins de 2 km à vol d’oiseau de l’église au centre du village de Branchon (départ de la balade).

10. Le chemin rejoint la rue Romaine (nom donné à la "chaussée romaine" à l’intérieur du village). Au coin gauche du carrefour : la potale St-Joseph. Le texte qui y est gravé incorpore... une publicité et en-dessous : "se fait et vend / chez Feuilliat / à Namur". 10bis. Prendre la rue Romaine à droite.

11. Passer outre l’embranchement suivant et continuer tout droit jusqu’au terre-plein central à l’extrémité du "Baty". A droite, dans les campagnes de Branchon, c’est dans ce beau paysage intemporel sans signe de modernité (poteaux électriques, etc.), qu’ont été tournées en 2011 des séquences de Parade’s End, une série télévisée anglo-américaine centrée sur le Grande Guerre.

12. Tourner à gauche sur le "Baty de Branchon" (voir encadré). Au milieu du petit rond-point, sous le marronnier : la potale dédiée à Notre Dame de Hal. Le socle endommagé en 1988 lors d’un accident de la route a été remplacé et reprend l’inscription originale (P.P.N. = Priez pour nous). L’ancien socle a été couché devant la potale en guise d’agenouilloir. A la fin du trajet sur le Baty de Branchon, sur la gauche, se trouve la Salle des fêtes "Le Foyer", restaurée par des bénévoles du comité local. A droite de la salle : l’ancien presbytère. En face du Baty, sur la route de la Hesbaye: le Château de Branchon, de style néoclassique (voir verso)
Le "bâti" est un mot wallon désignant la place publique du village où s’installaient "les chevaux de bois" des forains. Le Baty de Branchon, c’est le cœur du village, les "Champs Elysées" de Branchon. Fin des années 1960, un berger y faisait encore paître ses moutons.

13. Traverser prudemment la route de Hesbaye au bout du Baty et la prendre vers la gauche pour tourner dans la première rue à droite (rue du Moulin). Là où la rue tourne vers la gauche, se trouve la potale St-Donat . Après le tournant, à droite de la rue, se dresse un grand quadrilatère où se trouve l’ancien moulin à eau. Il a aussi abrité une brasserie. La cheminée carrée (donc, probablement d’avant 1850) est haute d’environ 18 m.

14. Au carrefour, prendre à gauche. On voit à droite la Chapelle Gilsoul : le seul bâtiment de Branchon situé au-delà de l’eau (la Mehaigne). Ebranlée par un choc début 2004, sa destruction était prévue en 2005 mais des voix se sont élevées pour la sauver. Peut-être pourra-t-elle être restau - rée un jour...

15. Rejoindre prudemment le départ de la balade. Du parking de l’église, avant de repartir, on peut encore apercevoir la ferme Rigo dont la toiture a été abaissée à cause d’une tempête : on voit des traces du mur d’origine, plus haut sur le pignon face à l’église.

Un corbeau peut en cacher un autre...
Couramment, on appelle "corbeaux" tous les corvidés, qu’ils soient corbeaux, corneilles ou choucas. En Hesbaye, on rencontre principalement trois espèces : la corneille noire, le corbeau freux et le choucas des tours. Ces trois espèces nichent souvent en groupes dans quatre ou cinq grands arbres proches les uns des autres, de véritables "dortoirs" ! Les grands édifices (châteaux, murailles, clochers, etc.) sont en outre souvent adoptés par les colonies de choucas des tours (ce qui leur a valu leur nom). La construction du nid débute alors par le comblement des cavités avec des branchettes entassées jusqu'au niveau souhaité pour l'édification de la coupe. Certains clochers ou cheminées peuvent donc être transformés en véritables réserves de fagots ! Souvent mêlés au sein de colonies, les trois espèces peuvent facilement être différenciées avec quelques indices : - La taille : le choucas des tours est nettement plus petit que les 2 autres qui sont sensiblement de taille identique. - La couleur et le bec : le plumage du choucas des tours présente à l’arrière de la tête, descendant sur le cou, une sorte de cagoule ou capuchon, bien visible, de couleur grise. Son bec est noir, il est moins fort que celui de la corneille et du corbeau freux et n’a pas de pilosité. La corneille est toute noire, a un bec fort, tout noir et des petits poils qui descendent du front vers le bec. Le corbeau freux a un bec fort, dont la base est nettement teintée de clair et qui est plus large que chez la corneille. - Leur déplacement au sol : le corbeau freux marche. La corneille noire sautille. - Leur vol : les ailes du corbeau freux sont larges et son vol est gracieux avec de rapides coups d'aile. La queue de la corneille est carrée et ses vols sont disgracieux. Les corvidés sont omnivores. Au printemps, les jeunes pousses dans les cultures sont un régal pour ces oiseaux. Ils ont donc mauvaise réputation, même s’ils se nourrissent des insectes qui endommagent les cultures. La corneille noire est en outre un charognard et les animaux écrasés sur les routes font partie de son menu. Le corbeau freux est davantage un visiteur d’hiver : en octobre et novembre, de grandes quantités de Freux en provenance des pays nordiques et orientaux passent dans notre ciel et s'arrêtent dans les champs. Certains d'entre eux hivernent.

Le train Zaman
C’est en 1879 que s’installe la première ligne de chemin de fer privée entre la gare de Noville -Taviers et le village d’Ambresin. C’est le Baron Joseph Emmanuel Zaman, industriel fortuné installé au château de Wasseiges qui est à l’origine de l’installation de cette ligne d’abord destinée au transport des betteraves. Mais, condition émise par l’Etat belge pour l’obtention de la concession, il permit aussi le transport des villageois. Mis en service en mai, il a été officiellement inauguré le 1er septembre 1879 en présence du roi Léopold II, ami du Baron Zaman. Jusque 1910, c’était le seul moyen de transport public de la région de Wasseiges. Sur les 9,446 km de son parcours, 5 stations : Ambresin, Wasseiges, Branchon, Boneffe et Franquenée. Aujourd’hui, les petites gares sont toujours en place et il reste quelques clichés et anecdotes du temps passé qui donnent envie de repartir sur les traces de cettee petite locomotive à vapeur qui traversait les champs. Le train Zaman, tiré par une petite locomotive, ne pouvait pas monter des côtes de plus de 3%. Il fallut donc construire un viaduc long de 129 m pour enjamber le Baty de Branchon à une hauteur d’environ 5,50 m. Ce pont métallique, une prouesse technique pour l’époque où il fut construit, fit la fierté des habitants de la région. Il fut démoli pendant la guerre 14-18.

Le château de Branchon
Néoclassique, de style Empire, il est situé en face du Baty de Branchon. On peut noter la sobriété de ses décors et la belle colonnade dorique en pierre blanche regardant vers les élégantes grilles d’entrée. Construit vers 1850 par le baron Joseph de Bruges de Branchon, le château est signalé dans le Larousse de 1875 comme l’un des bâtiments remarquables de la jeune Belgique. En 1947, le château fut vendu et changea ensuite plusieurs fois de propriétaires. Durant les années 1970, il fut presque entièrement redécoré. Dans les années 90, avec sa belle ferme carrée également néoclassique qui jouxte la cour d’entrée du château, il fut propriété de la famille grecque Saratidis. L’ancien potager était occupé par des hangars de conditionnement de produits Horeca, venus de Grèce et de ses environs. Laissés à l’abandon, le château et la ferme ont été récemment rachetés par la famille Bouvier qui les rénove en profondeur pour créer de nouveaux logements.

Waypoints

PictographReligious site Altitude 450 ft
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1

parking de l’église

PictographIntersection Altitude 433 ft

2

Prendre la route N984 en allant à droite dans la direction de Hemptinne et, à 100 m, prendre à gauche (avant le pont) le sentier qui longe la Mehaigne et rejoint la ruelle à la Crème

PictographRiver Altitude 438 ft
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3

Environ 12 m après que la ruelle ait tourné en angle droit vers la gauche, prendre, s’il a été entretenu, le petit sentier à droite débutant après l’entrée carrossable de l’immeuble n° 9 Si le sentier n’a pas été entretenu, on le trouve difficilement. Dans ce cas, ou avec des poussettes, continuer sur la ruelle à la Crème jusqu’à la route de la Hesbaye.

PictographRisk Altitude 449 ft

4

Traverser la route de la Hesbaye

PictographIntersection Altitude 439 ft
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5

Emprunter à gauche le chemin asphalté

PictographMonument Altitude 471 ft
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6

Au bout du sentier, tourner à droite dans la rue du Meunier qui passe à l’arrière de l’ancienne petite gare du train Zaman

PictographIntersection Altitude 480 ft

7

Prendre à droite l’ancienne chaussée romaine

PictographPanorama Altitude 479 ft

7b

point culminant du village, sur la frontière entre les provinces de Liège et Namur

PictographIntersection Altitude 478 ft

8

Carrefour de 5 chemins. Le chemin de terre qui descend à droite va à Wasseiges ; le 2e chemin, empierré, continue la "chaussée romaine" ; le 3e chemin, bétonné, conduit à Merdorp dont on distingue l’église et le terrain de foot. Emprunter le 4e chemin (le plus à gauche). Du chemin, on aperçoit des petits bosquets au milieu des champs : ce sont des réserves de chasse.

PictographIntersection Altitude 473 ft

9

chemin de Merdorp

PictographWaypoint Altitude 456 ft

9b

Point de rencontre des provinces de Namur, de Liège et du Brabant wallon

PictographMonument Altitude 463 ft

10

Potale St-Joseph

PictographIntersection Altitude 443 ft

11

Continuer tout droit jusqu’au terre-plein central à l’extrémité du "Baty".

PictographReligious site Altitude 440 ft

12

Potale dédiée à Notre Dame de Hal

PictographIntersection Altitude 443 ft

13

rue du Moulin

PictographReligious site Altitude 437 ft

14

Chapelle Gilsoul

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