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traversee-atlantique natal→salvador-de-bahia→rio-de-janeiro

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Trail stats

Distance
1,353 nm
Elevation gain
253 ft
Technical difficulty
Difficult
Elevation loss
230 ft
Max elevation
254 ft
TrailRank 
27
Min elevation
-1,371 ft
Trail type
One Way
Coordinates
26
Uploaded
November 2, 2014
Recorded
November 2014
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near Ribeira, Rio Grande do Norte (Brazil)

Viewed 1807 times, downloaded 5 times

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Itinerary description

Positions relevées chaque jour à 12 H TU
Après la traversée du Cap Vert à Natal, nous poursuivons le long des côtes du Brésil vers Salvador de Bahia, puis Rio de Janeiro.
Christian
http://parcourirlemonde.eklablog.fr

J14 ~ Lundi 7/11
À 8 h, l’ancre est à poste et nous sortons de l’estuaire avec la marée. Nous retrouvons donc le rythme du large, mais si nous perdons de vue de temps à autre la côte, parfois nous en sommes proches. Il en sera ainsi pendant quatre belles journées de navigation pour demoiselles. Le vent est léger et Pen Duick se traîne, pourtant nous avons fait de nombreux essais de voiles différentes dont bien sûr un immense spinnaker blanc et rouge. On sortira même une curieuse voile d’artimon, positionnée entre le grand mat et le mat d’artimon. Elle n’a pas dû servir beaucoup au grand Éric car elle est d’origine !

J18 ~ Vendredi 11/11
Peu avant la tombée de la nuit nous arrivons à Salvador de Bahia (le nom exact est São Salvador da Bahia de Todos os Santos) et nous nous amarrons au Terminal Nautico da Bahia, une marina sans grand attrait si ce n’est celui d’être à deux pas de l’ascenseur Lacerda, bien pratique pour aller visiter le Pelourinho, le centre historique de Salvador. Nous sommes accueillis par des compatriotes qui viennent de terminer la Mini Transat 6,50 et sont ravis de voir arriver le bateau de légende. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance : si vous allez en ville, pas d’appareil photo, pas de montre ni de chaîne autour du cou, pas d’argent juste le minimum. L’un des concurrents a été victime d’un vol à l’arraché…
Nantis de ces précieux conseils – on verra qu’ils ne sont pas superflus – nous prenons le fameux ascenseur Lacerda, un vieil engin public type autobus vertical qui permet de relier le littoral à la ville historique, 72 mètres plus haut ! C’est vendredi soir et devant chaque boutique ou à l’intérieur, des orchestres jouent de la musique endiablée. La musique et le football, c’est le Brésil. Nous nous sommes dispersés et avec trois copains je me suis baladé allant d’un coin à l’autre dans la nuit tombée. En fin de soirée, nous retournons à la marina par l’ascenseur. Devant la grille, en attendant que des gardes armés viennent nous ouvrir, je suis interpellé par le capt'ain qui descend d’un taxi « peux-tu payer mon taxi ? ». Je m’exécute et devant une capirinha, il nous raconte qu’au lieu de prendre l’ascenseur, il a emprunté l’une des rues qui descendent du Pelourinho, il s’est trouvé entouré d’une bande d’adolescents de guère plus de 14 ans, un couteau sur le ventre, on lui a fait les poches ! Plus tard, c’est un autre équipier de retour à bord qui nous dira que, bien qu’entouré de deux de nos copains, il s’est fait piquer sa chaîne en or ! Certains rentreront au petit jour, ayant joué aux french lovers.

J19 ~ Samedi 12/11
Nous sommes réveillés par le ressac des bateaux de promenade qui emmènent des promeneurs vers les îles de la baie, c’est le début du week-end …
Je ne me souviens plus ce qui ne nous a fait quitter Salvador seulement en fin de journée mais c’est vers 18 h que nous avons largué les amarres, en direction du Sud vers Rio de Janeiro, dans le soleil couchant.

J20 ~ Dimanche 13/11
J’ai pris mon quart au petit jour, sous un ciel plombé alors que Pen Duick avance dans un vent léger. « Celui qui sait tout » – oui, il y en avait un à bord – trouve qu’on est sous toilé, mais après un long silence, le capt'ain lui répond, « je crois bien qu’on va plutôt réduire» ! Moins d’une heure plus tard, ça piaule dur ! Mon quart terminé, je vais dormir et lorsque je remonte dans le cockpit, je trouve un bateau en fuite vers le Nord dans une tempête de force 9 ; la mer n’est pas encore grosse mais la houle est impressionnante.

J21 ~ Lundi 14/11
Le coup de vent s’est calmé aussi vite qu’il est arrivé et nous retrouvons un ciel d’azur limpide. En fin de journée, « celui qui sait tout » pêchera un joli thon.

J22 ~ Mardi 15/11
Nuit calme et après le petit déjeûner, lorsque je remonte dans le cockpit, je retrouve le bateau un os entre les dents qui trace sa route à plein gaz vers le Sud. Nous abattrons 220 milles nautiques en 24 heures, ce qui représente une belle moyenne !

J23 ~ Mercredi 16/11
Encore une belle journée de voile alors que nous nous glissons entre des plateformes pétrolières, lesquelles sont pourtant fort éloignées des côtes du Brésil qu’on a perdues de vue depuis notre départ de Salvador.
Nous profitons de ces heures tranquilles en occupations diverses : baignades autour du bateau, pèche, lecture, jeux de cartes. En fin de journée, un équipier prendra un superbe thasard.

J24 ~ Jeudi 17/11
C’est notre dernière journée en mer et l’occasion de fêter dignement notre traversée, tellement dignement qu’en fin de journée, le capt’ain est au fond de sa couchette rond comme une queue de pelle, le second en est au même stade ainsi que plusieurs équipiers. Alors que je termine ma sieste, on viendra même me réveiller pour que j’intervienne (est-ce l’expérience ou mes cheveux blancs qui ont amené la démarche) et avec un autre ancien du bord - nous camouflons les bouteilles de capirinha que le second veut absolument finir avant d’arriver !
En soirée, alors que les pros cuvent, le calcul montre que notre ETA (temps d’arrivée) sera vers 3 h du matin. Nous sommes sans carte et le GPS n’a pas la carte détaillée de l’atterrage dans la Baie de Guanabara (!!!) « Celui qui sait tout » veut qu’on accélère ce qui ne change rien au problème, Jean et moi qui avons pris la direction des opérations (si, si !), nous pensons au contraire qu’il faut ralentir. Dans un moment de lucidité, le capt’ain fait une (très) courte apparition et lance un « il faut ralentir » qui règle la question…

J25 ~ Vendredi 18/11
Le jour se lève alors que Pain de Sucre se profile dans la brume matinale. Tout le monde est sur le pont pour cette arrivée qui va prendre encore un peu de temps. Un peu avant 7 h, nous franchissons la ligne imaginaire qui sépare la Pointe de Copacabana et celle d’Itaipu et marque l’entrée dans la Baie de Guanabara.
10 h, nous sommes amarrés dans la Marina da Gloria, la seule marina avec pontons du centre-ville de Rio de Janeiro dominée par le Corcovado. Au bureau du harbourmaster, un panneau met en garde contre les actes de malveillance et invite à prendre des précautions en allant en ville : pas de montre, pas de chaîne autour du cou, pas d’appareil photo, le moins d’argent possible. Bon, on sait … et pourtant !
Nous nous entassons dans deux taxis pour aller faire les formalités d’entrée au Brésil. Oui, vous allez dire que nous sommes arrivés dans cet immense pays il y a deux semaines, mais c’était un dimanche et nous n’avons pas régularisé notre entrée dans le pays, pas plus d’ailleurs qu’à Salvador de Bahia pour la même raison. Il faut donc nous rendre dans divers endroits de la ville, bien éloignés les uns des autres, pour accomplir ces formalités : Policia Federale, Alfandega (la douane), autorités de la santé des ports et recette fédérale (pour encaisser les droits), etc. une jolie partie de plaisir ! Et bien sûr, dans une tenue correcte !
Peu avant 13 h, nous en avons fini et avec quelques copains, nous prenons un taxi pour rejoindre Copacabana. Repas dans un restaurant du secteur, un truc à touristes mais on sera correctement reçus, puis plage une partie de l’après-midi.
Je ne suis pas footeux, mais j’aurai voulu assister à un match, non pas tant pour les joueurs que pour le spectacle dans les tribunes, ça doit être quelque chose, mais il aurait fallu m’organiser avant de venir et prendre du temps, or mon vol retour est prévu demain en début d’après-midi.
Pas de Maracanã, ni de Fiuminense ou de Botafogo, j’ai passé une soirée sage en compagnie de quelques équipiers alors que d’autres allaient à la rencontre de la musique brésilienne. « Celui qui sait tout », malgré les conseils prodigués, s’est fait faire les poches dans la cohue. Mais quelle idée d’emmener dans ces conditions 500 euros et une carte bancaire !

Samedi 19/11
Début de matinée farniente, nous partons faire un tour en ville. Plus tard, je rentre préparer mon sac alors que mes compagnons de voyage, moins pressés, poursuivent leur découverte de la ville. Sous le soleil, en ce début de week-end, des compatriotes travaillant à l’ambassade de France prennent possession du voilier voisin. Bien évidemment, ils viennent discuter avec nous. Nous partagerons la superbe salade de fruits qu’ils ont apportée. Peu avant 14 h, le taxi commandé m’emmène à l’aéroport Santos Dumont où, comme me l’ont conseillé nos compatriotes de l’ambassade, je change mes derniers réals auprès des porteurs à bagages, il parait que ce sont eux qui font le meilleur change de toute la ville…

Christian
http://parcourir-le-monde.com

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