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Pyrénées 2021, 2/5: cime de Coma Morera (route forestière d'Osséja)

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Trail stats

Distance
23.82 mi
Elevation gain
3,442 ft
Technical difficulty
Moderate
Elevation loss
3,442 ft
Max elevation
7,299 ft
TrailRank 
32
Min elevation
4,178 ft
Trail type
Loop
Time
4 hours 7 minutes
Coordinates
2300
Uploaded
October 9, 2021
Recorded
August 2021
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near Osséja, Occitanie (France)

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Itinerary description

Cime de Coma Morera par la route forestière d'Osséja
Sorte d'A/R avec une boucle au milieu (2 options possibles pour la route forestière) dans les Pyrénées-Orientales (66), avec un pied en Catalogne (province de Gérone)
En VTT tout suspendu. La route est correctement asphaltée jusqu'à la borne #504. Ensuite il faut un VTT pour suivre la piste qui longe (grosso modo) la frontière.

🏁 À partir du village d'Osséja, la route commence à s'élever immédiatement après avoir passé le Riu Llavanera (un affluent du Sègre, lui-même affluent de l'Èbre). Une pancarte nous indique que nous empruntons la route forestière d'Osséja. Le VTT me semble bien lourd par rapport au vélo de route (utilisé la veille), et ne s'avèrera utile que pour ma petite exploration finale, puisque le revêtement est tout à fait correct.

Il fait assez chaud... et je m'accorde une petite pause à la fontaine Monnier, à proximité de laquelle se trouve une table d'orientation, avec une belle vue sur la vallée: en face, j'aperçois le four solaire d'Odeillo (ce qui ravive quelques souvenirs de classe de neige en primaire et, plus récemment, de week-end doctoral). Un panneau en bois nous rappelle qu'il est interdit de faire des feux (je constaterai toutefois, un peu plus tard et à mes dépens, qu'un p'tit BBQ n'aurait pas vraiment mis la forêt en péril ce jour-là!). 😳

Un peu plus haut, à 1660m d'altitude, on arrive à une bifurcation: 2 itinéraires sont possibles, une pancarte nous invitant (sans nous y obliger!) à faire la boucle dans le sens antihoraire: je fais donc évidemment l'inverse. 😇 Les 2 routes se rejoignent à 1986m d'altitude, juste au-dessus du coll de Pradell (au niveau duquel je ne passerai "techniquement" qu'à la descente), mais la route Est (que j'ai choisie pour la montée) le fait en 5km alors que la route Ouest le fait en 9km. Ensuite, la montée se poursuit, la route finissant par s'extirper de la forêt pour le dernier km avant la borne #504 (2209m), qui indique l'emplacement de la frontière franco-espagnole au niveau de la cim(e?) de Coma Morera / Coume Mourère.

Petite parenthèse sur la frontière franco-espagnole
Pour commencer, s'agit-il de la frontière terrestre la plus longue de la France? 🤔 D'après la plupart des sources, la frontière franco-belge serait un peu plus longue. De toute façon, notre frontière transpyrénéenne est découpée en 3 morceaux à cause de la principauté d'Andorre et de l'enclave de Llivia. Mais pour éviter tout conflit entre frites et chorizos (dont les répercussions gastronomiques pourraient s'avérer tragiques au niveau international), signalons tout de même que la frontière entre la Guyane française et le Brésil dame le pion à tout le monde, et assez nettement.
Définie essentiellement par le traité des Pyrénées, signé en 1659, puis par les traités de Bayonne, signés entre 1856 et 1868 (avant d'être peaufinée ultérieurement par quelques accords mineurs), la frontière franco-espagnole est matérialisée par des bornes numérotées entre 1 et 602 (mais il y en a plus, puisqu'il faut compter Llivia, et quelques bornes bis, ter, etc.). La borne #1 est située bien en amont (à plusieurs km) de l'île (fluviale) des Faisans (à la souveraineté alternée tous les 6 mois, et où a été signé le traité de 1659), sur la rive droite de la Bidassoa (à l'endroit où cette rivière basque, après avoir coulé exclusivement en Espagne, commence à faire office de frontière jusqu'à la côte Atlantique), alors que la borne #602 est planquée dans une grotte (Cova Foradada) au sud du cap Cerbère, côté Méditerranée! De mon côté, j'en avais déjà atteint deux à vélo: la #319, au port de Boucharo, et la #421, au port d'Aula. 😊

Mais revenons à nos moutons...... ou plutôt, comme nous allons le voir, à d'autres bestioles. 😋

Le ciel a déjà une sale tête, il faut bien l'avouer: la couverture nuageuse s'assombrit dans plusieurs directions. ☁️🤔☁️ Mon intention initiale consistait à continuer vers le Puigmal (2910m), aussi loin que possible, quitte à pousser le vélo (comme je l'avais fait au Pic du Midi, il y a quelques années). Malgré les conditions manifestement peu favorables, je tente quand même un début d'exploration de la piste qui longe approximativement la frontière (d'après les prévisions météo, l'orage ne devrait en théorie pas éclater avant plusieurs heures). Au moins, je n'aurai pas trimbalé mon gros VTT jusqu'ici pour rien! La piste est plus ou moins bonne et il est parfois préférable de rouler dans l'herbe, juste à côté. Le décor m'évoque une sorte de "steppe mongole catalane", avec ses grands espaces aux reliefs arrondis, couverts d'herbe (un peu jaunie) et par endroits parsemés de cailloux, utilisés pour bâtir quelques cairns. Outre quelques vaches, des chevaux, affublés de cloches, 🔔🐴🔔 viennent compléter le tableau (je n'ai pas eu le temps de vérifier si tout le monde produisait le même son de cloche!). Un poulain pique même un sprint pour rejoindre sa mère, leurs silhouettes se découpant sur la crête... superbe! 🥰

Mais je n'irai pas beaucoup plus loin: peu après la borne #505 (que j'aperçois à quelques dizaines de mètres du chemin), la piste devient soudainement bien plus raide, accidentée et caillouteuse. Je poursuis un (petit) peu l'ascension, mais le gros nuage noir qui couvre la crête dans la direction du Puigmal a décidément l'air bien menaçant... et il n'est malheureusement pas le seul: ça commence à sentir le roussi. 😬 Les grondements de tonnerre ⚡️ se rapprochent et l'état de la piste complique sérieusement tout éventuel "repli stratégique d'urgence" 🚨 ... je décide donc de faire demi-tour.
(rétrospectivement, c'est bien dommage que la météo ait tourné au vinaigre... car la piste, toute immonde qu'elle semblait devenir, pouvait difficilement être pire que ce que je me suis farci quelques jours plus tard sur les flancs du Canigou!)

À la descente, je prends le temps de faire quelques photos au coll de Pradell (1983m), tandis qu'un gars entasse des grumes avec une pelleteuse. Je bénéficie de quelques derniers rayons de soleil (joli contraste avec certains secteurs plus sombres), et la situation ne semble pas si "tragique"... aurais-je péché par excès de prudence en redescendant? La réponse ne va pas tarder à tomber, précédée tout d'abord par quelques gouttes lourdes mais éparses, alors que je redescends cette fois-ci par la route Ouest. Je me prends rapidement un véritable déluge sur la tronche et je ralentis la cadence, car la route se transforme un peu en torrent. Quand j'arrive enfin à la voiture complètement saucé, une conclusion s'impose: avoir emporté mes vêtements de rechange (initialement secs) dans mon sac à dos... n'était pas une bonne idée! 💦🥴💦

🚩 Pyrénées 2021, 1/5: vallée des Garrotxes, puig de la Tossa et lac des Bouillouses
🚩 Pyrénées 2021, 2/5: cime de Coma Morera (route forestière d'Osséja)
🚩 Pyrénées 2021, 3/5: col de Jau, haute vallée de l'Aude et vallée des Garrotxes
🚩 Pyrénées 2021, 4/5: tour du Canigou, 1ère moitié (via col de Mantet et collada de Roques Blanques)
🚩 Pyrénées 2021, 5/5: tour du Canigou, 2ème moitié (via tour de Batère et ras des Cortalets)

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