Nondoue Dzumac mont ouin la vallée de la NI le massif de Kouakoué

Nondoue Dzumac mont ouin la vallée de la NI La vallée de la Ni se situe à environ 50 km à vol d’oiseau de Nouméa. Elle s’étend au Nord des Dzumac et à l’Est du Mt Humboldt. La rivière de la Ni se jette dans la mer sur la Côte Oubliée entre Borindi et Kouakoué. Son embouchure est un lieu de fréquentation des tortues. Cette région n’a longtemps été accessible que par la mer, ce qui explique qu’elle est restée relativement préservée. En 1992 elle a cependant été livrée à l’exploitation forestière aux conséquences écologiques désastreuses :

L’abattage de kaoris pluri-centenaires, véritables cathédrales végétales, dominant la canopée
La destruction et la dégradation du couvert végétal consécutives au débardage et à la réalisation de voies d’accès au bulldozer sur des pentes escarpées,
L’érosion et le déversement de terre rouge au fond des creek
Le bouleversement d’un biotope exceptionnel, l’une des dernières forêts primaires dans le sud, refuge d’innombrables espèces de flore et de faune endémiques, des oiseaux, des lézards, des geckos, des insectes que nous connaissons très mal.
2 à 3000 hectares de végétation détruits par un feu de brousse non maîtrisé autour de la scierie
Au cœur de la Côte Oubliée, un grand sanctuaire de forêt dense et de maquis d'altitude.

Informations pratiques
La réserve naturelle, très éloignée des pistes et sentiers, est difficile d'accès et ne dispose d'aucun aménagement.

Le massif de Kouakoué

Richesse floristique
La flore de cette réserve, exclusivement située sur substrat ultramafique, est très diversifiée puisqu'elle abrite pas moins de 779 espèces différentes. Le taux d'endémisme spécifique est exceptionnel puisqu'il atteint 86,1 %. Cette réserve est caractérisée par la présence de maquis d'altitude bien particuliers, au-delà de 1200 mètres, et par une forte concentration en conifères (17 espèces), en mousses, fougères et lichens.



Richesse faunistique
Dans cette zone difficile d'accès, plus d'une vingtaine d'espèces d'oiseaux endémiques, rares ou menacés ont été identifiées. Parmi eux figurent les emblématiques cagous et perruches de la chaîne mais aussi le méliphage noir et peut-être le mystérieux aegothèle calédonien, tous deux classés en danger critique. Trois espèces de lézards y ont été observées dont le scinque brillant à queue rouge.



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