Sohier en Ardenne - Val et Oli
near Raumont, Wallonia (Belgique)
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Trail photos
Itinerary description
La balade nous emmène dans le village, devant le château et quelques superbes chapelles, avant de gravir quelques collines, avec des paysages de prairies et de cultures, avec quelques passages dans la Forêt de Saint-Hubert.
Départ : Rue de l'Église 69, 6920 Sohier Wellin (petit parking à côté de l'Eglise)
Coordonnées GPS : 50.068871, 5.070778
Waypoints
Début du parcours
Sohier
Sohier est une section de la commune belge de Wellin située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.
C’est aux premiers siècles de notre ère, comme en atteste le cimetière découvert au lieu-dit «Le Gibet», que s’établit à Sohier un petit centre de peuplement gallo-romain.
Les différentes fouilles entreprises sur ce site ont d’ailleurs révélé diverses poteries, monnaies et autres objets. Au cours des siècles suivants, l’histoire de la seigneurie de Sohier, dont l’origine demeure inconnue, sera intimement liée à celle de son château dont la construction initiale était un château-fort entouré de douves.
Sohier fait partie des plus beaux villages de Wallonie, son architecture en fait un village typique de Famenne. Le village présente une qualité et une homogénéité dans ses maisons traditionnelles (dont treize fermes) bien entretenues ou rénovées et construites pour la plupart en pierre calcaire du XIXe.
Sohier est à la limite de la Famenne et de l’Ardenne, mais son architecture en fait un village typique de Famenne.
Les informations reproduites dans cette balade proviennent principalement du site beauxvillage.be et du bureau de tourisme de Wellin.
Eglise Saint-Lambert
Un panneau gravé en façade, daté de 1870, situe la reconstruction et l’agrandissement de l’église de Sohier. De style éclectique, celle-ci présente des références romanes appuyées, illustrées par la tour du clocher, les contreforts des bas-côtés, les baies géminées en plein-cintre et la composition des vitraux. Faute de place et par mesure d’hygiène, le cimetière qui l’entourait est déplacé au pied du village, sous la rue Basse. A l’intérieur subsiste toutefois un monument funéraire du 16e siècle en marbre noir et blanc, du seigneur de Sohier Ian de Ghenart (1590) et de son épouse Marie D’Awen (1588)
Château de Sohier
Isolé au nord du village, le château de Sohier s’épanouit dans un remarquable parc arboré. Sur des bases vraisemblablement très anciennes, le château s’organise autour d’une cour intérieure délimitée par quatre ailes de deux niveaux en moellons de calcaire. Trois tours ponctuent l’ensemble. Deux tours cylindriques, de trois niveaux sous coiffe conique, font écho à une puissante tour carrée de quatre niveaux, chapeautée d’une haute flèche octogonale. Transformée au départ d’un donjon de 1616, cette imposante tour désigne le point haut du château. Jadis entouré de douves, le château a perdu son caractère défensif suite aux transformations radicales opérées en 1866, lui conférant l’aspect d’un château de plaisance. D’autres remaniements ont été effectués au cours du 20e siècle. Au nord, la grande ferme ainsi que les dépendances fermant la cour au sud sont rasées au profit du parc en 1926. Après la seconde guerre mondiale, la tour carrée est débarrassée de son décor néogothique pour revêtir son visage actuel. Une partie des maçonneries du château porte une couverture de lierre. En contraste avec la couleur des pierres calcaires, ce rideau végétal opère la transition avec le parc du château. Richement planté, le parc compte une quinzaine d’arbres remarquables repris à l’inventaire dendrologique de la Belgique, dont trois comme spécimens majeurs. Une telle concentration d’espèces remarquables sur une superficie relativement restreinte fait exception.
Chapelle Notre-dame des 7 douleurs
Chapelle Notre-Dame des sept douleurs SOHIER Précédée d’une longue drève de 38 tilleuls, une chapelle de style néogothique en calcaire occupe l’extrémité d’une petite crête. Erigé en 1860 par la baronne de Baré de Comogne, elle est dédiée à la Vierge des Sept douleurs. Cette dénomination souligne l’association de la Vierge Marie à la souffrance de son fils. Les «sept douleurs» font en effet référence aux événements, relatés dans les évangiles, qui firent souffrir la mère de Jésus : la prophétie de Siméon, la fuite vers l’Egypte, la perte de Jésus, la montée au calvaire, la crucifixion, la descente de la croix, la mise au tombeau. Le culte de Notre-Dame des Sept douleurs apparaît officiellement en 1221, en Allemagne et se répand dans toute l’Europe à partir du 15e siècle au travers de grands mouvements de piété populaire.
Barrière à franchir
Il faut décrocher les deux poignées (à remettre ensuite). Ne vous inquiétez pas, il s'agit bien d'un chemin public. On est d'ailleurs ici sur la balade "WE07 - Sohier - Croix Victoire" (losange jaune que vous voyez à côté de la barrière)
Ancienne chapelle désacralisée
Il arrive, lorsqu'un bâtiment religieux ne répond plus aux besoins de la communauté, que l'église le désacralise. C'est le cas ici.
Forêt de Saint-Hubert
S’étendant sur un territoire de plus de 100.000 hectares, dont plus de la moitié est couverte de forêts, la Grande Forêt de Saint-Hubert s’étend jusqu’ici.
L’occasion de se rappeler l’origine de ce nom. Nous sommes en 683. Dans l'immense forêt ardennaise, un jeune chasseur, Hubert, s'aventure silencieusement. Soudain, il aperçoit un grand cerf. Pointant son arc, il voit, entre les deux bois du cervidé, une croix lumineuse. Une révélation qui poussera cet homme oisif de la cour des Rois Fainéants à se convertir. Guérisseur de la rage, il est nommé saint-patron par les chasseurs. La légende naît, mais la réalité fut quelque peu différente... Au VIIe siècle, Hubert fut évangélisateur d'une contrée où le christianisme eut des difficultés à pénétrer le massif sombre. Devenu premier évêque de Liège, Saint-Hubert meurt en 727. Sa dépouille sera transférée en plein cœur de l'Ardenne, sur le plateau désolé d'Andage. Des moines bénédictins s'y établirent et fondèrent une abbaye, l'une des plus anciennes et des plus illustres de l'Europe occidentale : le culte du Saint-Hubert naît et portera le nom de la nouvelle cité.
Ruisseau d'Holène
Mare de Sohier
La mare de Sohier se trouve à quelques kilomètres à l'ouest de Wellin, sur le piémont de l'Ardenne en limite avec la Famenne. Couvrant environ 25 ares, elle est colonisée par une végétation aquatique et rivulaire intéressante qui a nettement évolué ces dernières années en raison d'une eutrophisation de l'eau combinée à un envasement important. Cela se marque notamment par le développement d'une plante exotique, l'élodée du Canada (Elodea canadensis), au détriment d'autres espèces aquatiques comme les potamots. Des modifications sont observées également dans la composition faunistique du site. Un curage progressif a été mené de 2009 à 2011 afin de favoriser le retour d'une végétation aquatique et des groupements de ceinture les plus diversifiés possibles. Le site accueille plusieurs espèces végétales intéressantes et montre un intérêt élevé sur le plan herpétologique avec la présence des quatre espèces de tritons, dont le rare triton crêté (Triturus cristatus) et de la petite grenouille verte (Pelophylax lessonae).
Ancienne école
Dressée au principal carrefour du village et dans l’axe de la rue menant à l’église et au château, l’école signale son statut. Autrefois, le triptyque «château, église et école » formait la charnière de l’organisation sociale de la communauté rurale. L’importance de sa mission est soulignée par le style architectural de l’édifice, similaire à celui de l’église et du presbytère, qui s’éloigne délibérément de celui des fermes traditionnelles. Construite en 1879, sur les plans de l’architecte Cordonnier, l’école affiche une façade d’allure classique en moellons de calcaire assisés. L’entrée fait l’objet d’un traitement particulier. Marquée par un léger ressaut en façade, elle est couronnée d’un pignon dépassant la corniche. De hautes fenêtres animent la façade et apportent aux occupants une lumière abondante. A l’époque, le bâtiment abritait l’instituteur et sa famille ainsi qu’une classe unique où se côtoyaient filles et garçons. La mixité n’étant cependant pas admise pour les récréations, une cour se trouvait du part et d’autre de la bâtisse. A l’arrière une écurie, un fenil et une remise à bois étaient à disposition de l’instituteur. Au temps où Sohier formait une commune avec les sections de Fays-Famenne et de Froidlieu, la «maison communale », se situait à l’étage au-dessus de l’école. L’école communale a fermé ses portes, mais le bâtiment poursuit sa vie dans le cadre d’un projet de réaménagement en laboratoire de la vie rurale
Fin du parcours
Comments (2)
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Easy to follow
Scenery
Easy
Mais quel magnifique village, très typique avec ses jolies maisons en pierre du pays. Et belle partie des les bois. Belle découverte à retenir. Merci du partage
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Easy to follow
Scenery
Moderate
Un très beau village fleuri, de belles maisons en pierre ... très beau parcours.