Pont du Centenaire.. Hoëgne.. Vêcquée
near Hockai, Wallonia (Belgique)
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Trail photos
Itinerary description
Parking à Hockai (un des villages les plus élevés de Belgique) au fond de la rue Devant Chéneu (ou Chaineux).
Après être passé sur le pont qui surplombe le Pré-Ravel de la Ligne 44a (entre Spa et Malmedy ou Stavelot / Trois-Ponts) on arrive au Pont du Centenaire qui enjambe la Hoëgne.
D'abord nommé « Pont de la Vecquée », c'était une simple passerelle en fer construite en 1869, sur deux hautes piles de pierres. Le pont actuel est en béton et de style macaronique (réalisé par le cimentier spadois Degrelle). Il fut dénommé « Pont du Centenaire », car inauguré en 1930.
Le terme Vecquée semble venir du fait que le chemin menait au siège de l’évêché.
La Hoëgne (Hoûgne en wallon) est un affluent de la Vesdre qui naît, à 660 mètres d'altitude, dans les Hautes Fagnes, notamment dans la Fagne de Polleur et à proximité de la Baraque Michel.
Elle reçoit la Statte près de Solwaster, traverse le village de Polleur sous le vieux pont de Polleur puis Theux où elle reçoit le Wayai qui provient de Spa, arrose ensuite Juslenville pour se jeter dans la Vesdre à Pepinster.
La Vallée de la Hoëgne est d’un intérêt botanique remarquable pour les mousses et les fougères que l’on peut y observer. Elle fut le site d’une importante exploitation du minerai de fer au cours des siècles passés.
On emprunte ensuite le chemin à droite qui, après la traversée de sapinières, va longer la Hoëgne.
A gauche, au début de ce chemin et juste en face d'un petit pont sur la droite, se trouve une petite croix de pierre (voir photo 6) érigée en Août 1965 en hommage au propriétaire qui a aménagé cette partie de la forêt (dont "Les Mousseux") . Il s'agit du Chevalier Grégoire t'Serstevens (1870 - 1951 et marié en 1897) dont le chemin que l'on suit et qui longe la Hoëgne porte le nom.
A droite, coule la Hoëgne en un lieu-dit "Trou du Loup" (Passage en forêt où, naguère, on y rencontrait des loups).
Ce site présente un complexe d'habitats tourbeux et paratourbeux d'un très grand intérêt écologique, .
Après quelques centaines de mètres, on prend un coupe-feu sur la gauche qui remonte jusqu'à la Vêcquée.
On passe à côté d'une mare bordée de grosses pierres (Photo 14), puis on dépasse la Borne Fagnarde 149 (Photos 16 à 19).
On fera un petit détour sur la droite au niveau du Bois de Cossonfay. On passe au dessus du Ru des Plénisses (ou Ravin Léonie) (Photos 23-24 et 26-27).
On remarque sur la Photo 24 un amas de mousse blanche et brune : il s'agit de SAPONINES colorées par du Fer.
Ces Saponines, dont le nom est apparenté au terme "Savon" (lat. sapo = savon), proviennent de plantes. Elles forment une mousse semblable à celle du savon quand on les agite dans l’eau et possèdent des propriétés émulsifiantes et détergents.
Les eaux de la Hoëgne et de nombreux ruisseaux de la région sont brunâtres suite à la richesse en minerais de fer. Quand il s'agit d'une source d'eau ferrugineuse, on parle de "POUHON".
Principalement au XVIIIe Siècle, ces derniers ont notamment fait affluer la Noblesse Européenne et de nombreuses personnalités à SPA, raison pour laquelle la ville fut appelée "Café de l'Europe" en 1871 par l'Empereur Joseph II.
Le plus célèbre pouhon est celui du centre de la ville de Spa : le pouhon Pierre le Grand. Il fait référence au séjour de ce Tsar à Spa en 1717.
Les Curistes étaient appelés plus communément «BOBELINS».
Dès le xvie siècle, Spa attire les curistes avertis, mais aussi les protestants chassés de France et d'Espagne. Devant ces étrangers aux costumes flamboyants qui arrivent de contrées lointaines, les spadois manifestent leur stupéfaction en les appellant "bobelins". Le mot wallon boublin désigne une personne sotte et bizarre. Puis la dérision cède pour laisser la place au respect et à l'admiration, et les bobelins se convertissent en nobles curistes ».
On revient vers la Vêcquée pour descendre vers le Pont du Centenaire.
Après être passé sur le pont qui surplombe le Pré-Ravel de la Ligne 44a (entre Spa et Malmedy ou Stavelot / Trois-Ponts) on arrive au Pont du Centenaire qui enjambe la Hoëgne.
D'abord nommé « Pont de la Vecquée », c'était une simple passerelle en fer construite en 1869, sur deux hautes piles de pierres. Le pont actuel est en béton et de style macaronique (réalisé par le cimentier spadois Degrelle). Il fut dénommé « Pont du Centenaire », car inauguré en 1930.
Le terme Vecquée semble venir du fait que le chemin menait au siège de l’évêché.
La Hoëgne (Hoûgne en wallon) est un affluent de la Vesdre qui naît, à 660 mètres d'altitude, dans les Hautes Fagnes, notamment dans la Fagne de Polleur et à proximité de la Baraque Michel.
Elle reçoit la Statte près de Solwaster, traverse le village de Polleur sous le vieux pont de Polleur puis Theux où elle reçoit le Wayai qui provient de Spa, arrose ensuite Juslenville pour se jeter dans la Vesdre à Pepinster.
La Vallée de la Hoëgne est d’un intérêt botanique remarquable pour les mousses et les fougères que l’on peut y observer. Elle fut le site d’une importante exploitation du minerai de fer au cours des siècles passés.
On emprunte ensuite le chemin à droite qui, après la traversée de sapinières, va longer la Hoëgne.
A gauche, au début de ce chemin et juste en face d'un petit pont sur la droite, se trouve une petite croix de pierre (voir photo 6) érigée en Août 1965 en hommage au propriétaire qui a aménagé cette partie de la forêt (dont "Les Mousseux") . Il s'agit du Chevalier Grégoire t'Serstevens (1870 - 1951 et marié en 1897) dont le chemin que l'on suit et qui longe la Hoëgne porte le nom.
A droite, coule la Hoëgne en un lieu-dit "Trou du Loup" (Passage en forêt où, naguère, on y rencontrait des loups).
Ce site présente un complexe d'habitats tourbeux et paratourbeux d'un très grand intérêt écologique, .
Après quelques centaines de mètres, on prend un coupe-feu sur la gauche qui remonte jusqu'à la Vêcquée.
On passe à côté d'une mare bordée de grosses pierres (Photo 14), puis on dépasse la Borne Fagnarde 149 (Photos 16 à 19).
On fera un petit détour sur la droite au niveau du Bois de Cossonfay. On passe au dessus du Ru des Plénisses (ou Ravin Léonie) (Photos 23-24 et 26-27).
On remarque sur la Photo 24 un amas de mousse blanche et brune : il s'agit de SAPONINES colorées par du Fer.
Ces Saponines, dont le nom est apparenté au terme "Savon" (lat. sapo = savon), proviennent de plantes. Elles forment une mousse semblable à celle du savon quand on les agite dans l’eau et possèdent des propriétés émulsifiantes et détergents.
Les eaux de la Hoëgne et de nombreux ruisseaux de la région sont brunâtres suite à la richesse en minerais de fer. Quand il s'agit d'une source d'eau ferrugineuse, on parle de "POUHON".
Principalement au XVIIIe Siècle, ces derniers ont notamment fait affluer la Noblesse Européenne et de nombreuses personnalités à SPA, raison pour laquelle la ville fut appelée "Café de l'Europe" en 1871 par l'Empereur Joseph II.
Le plus célèbre pouhon est celui du centre de la ville de Spa : le pouhon Pierre le Grand. Il fait référence au séjour de ce Tsar à Spa en 1717.
Les Curistes étaient appelés plus communément «BOBELINS».
Dès le xvie siècle, Spa attire les curistes avertis, mais aussi les protestants chassés de France et d'Espagne. Devant ces étrangers aux costumes flamboyants qui arrivent de contrées lointaines, les spadois manifestent leur stupéfaction en les appellant "bobelins". Le mot wallon boublin désigne une personne sotte et bizarre. Puis la dérision cède pour laisser la place au respect et à l'admiration, et les bobelins se convertissent en nobles curistes ».
On revient vers la Vêcquée pour descendre vers le Pont du Centenaire.
Waypoints
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Information
Easy to follow
Scenery
Moderate
Mooie wandeling in de sneeuw met de 2 honden