Piétrebais - Grosses Pierres - Val et Oli
near Piétrebais, Wallonia (Belgique)
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Trail photos
Itinerary description
Les quelques passages sur route sont très peu fréquentées. La majeure partie de la balade dans les bois et les champs.
Départ :
Angle rue Fond du Village et Rue Ecoles des Filles
1315 Incourt
Waypoints
Site des Grosses Pierres
.Il doit son nom aux rochers de grès quartzitique qui ponctuent le bois de leurs grosses masses arrondies. Leur quartz est d’une texture très serrée et d’une grande dureté, qui rendent son travail difficile. Une curiosité naturelle ! Comme on l’aura compris, ces grosses pierres ne doivent donc rien à la main de l’homme ! D’une dureté assez exceptionnelle, elles sont particulièrement difficiles tant à briser qu’à tailler. Il ne semble pas qu’on se soit d’ailleurs risqué à cet exercice sous Piétrebais. Sous Huppaye, quelques quartz du même type ont cependant été taillés et utilisés, dès l’époque médiévale, dans le cadre de l’élévation de certains édifices. Le même gisement, au 19e siècle, avait été exploité pour la fabrication de pavés extrêmement durs. Mais donc rien de tout cela sous Piétrebais où c’était surtout des sablières qui avaient suscité l’intérêt des habitants. Des nutons amateurs d’huîtres ? Même si ces « grosses pierres », bien visibles encore aujourd’hui, au bas de la rue Ecole des Filles, ont donc une origine totalement naturelle, leur quantité, leur disposition et leurs formes ont inévitablement inspiré quelques esprits fantasques. Un folkloriste brabançon notait dans les années 1920 que, selon les villageois, le site avait autrefois été occupé par des nutons, genre de petits lutins très actifs dès la tombée du jour et passant le reste de leur temps dans des galeries souterraines à l’abri des rayons du soleil. Belle vision romanesque qui devait sans doute inciter les enfants à rester à la maison le soir venu ! En tous cas, ces nutons devaient être de grands consommateurs d’huîtres ! En effet, selon Galeotti, aux abords de ces masses rocheuses, à 2 ou 3 m sous le niveau du sol, subsistaient des quantités de coquilles d’huîtres fossilisées vidées de leur contenu originel ! Mais bien avant le passage des nutons, tout simplement l’époque très ancienne où toute la région était encore recouverte par la mer ! Des dents de requins avaient aussi été retrouvées dans le sous-sol. (extrait d'un article de l'historien Joseph Tordoir)
Ancienne école des filles
L’école communale de Piétrebais (RUE DE L’ECOLE DES FILLES, 5), élégante bâtisse de briques construite en 1904, était l’école des filles autrefois dirigée par des religieuses. Des briques émaillées blanches soulignent les détails architecturaux : trous de boulins en croisette,bandeaux, encadrements des ouvertures... Remarquez à gauche de la bâtisse, au fond du jardin, la grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes
Rivière Le Piétrebais
Le village s’étire dans la vallée du ruisseau du même nom. Le nom de PIÉTREBAIS fait d’ailleurs directement référence à cette géographie : le suffixe « BAIS », qu’on retrouve usuellement dans les noms de village du canton, est dérivé du néerlandais « BEEK » qui signifie « RUISSEAU » et indique que l’entité est traversée par un cours d’eau.
Patrimoine
Un petit patrimoine bâti remarquable s’égrène en chemin, dont quelques anciennes fermettes à l’architecture typique du 18e siècle. Remarquez la bâtisse N°2puis la N°4 avec son pignon à colombages. La N°6 avec son logis bas millésimé 1795 illustre l’architecture brabançonne de l’époque.
Ferme du Petit Haquedeau
Ferme du Petit Haquedeau, ceinturée de champs, de prés et de bois. L’ensemble est dominé par un imposant corps de logis de la fin du 19e siècle, d’esprit néo-classique
Bois de Chise
Le bois de la Chise, déjà présent au 18e siècle. Un château dans le bois de la Chise Ceux qui s’intéressent à l’histoire du développement industriel de la Belgique au 19e siècle savent que la famille Warocqué, établie sous Morlanwelz, y a beaucoup contribué. Abel Warocqué, époux d’Henriette Marischal, un des maillons de cette famille de maîtres charbonniers châtelains du domaine de Mariemont, séjourna à différentes reprises à Piétrebais, plus exactement dans le ressort de la paroisse de Chapelle-Saint-Laurent, au château de la Chise, propriété de sa belle-sœur Sophie Marischal, épouse du rentier Jules-Théodore Delebecque. Le juriste Jacques-Herman Marischal, père d’Henriette et de Sophie, grand acheteur de Biens Nationaux sous le régime français, avait acquis, à cette époque, la ferme appelée la Vieille Chise, ancienne propriété de l’Abbaye de Waulsort-Hastière. Par la même occasion, il s’était porté acquéreur d’un bois sis à proximité. En 1843, ladite ferme, avec ses dépendances agricoles et sylvicoles, avait été attribuée en partage à Sophie, désormais propriétaire de plus de 370 ha de biens fonciers sis dans le ressort des cantons de Wavre, de Jodoigne et de Tirlemont ! En 1856, Sophie Marischal et son mari, qui vivaient essentiellement à Paris et séjournaient parfois à Bruxelles, firent entamer la construction d’un château, grosse villa de plaisance, dans le bois de la Chise. Les travaux, placés sous la direction de l’architecte Goevaert, s’étalèrent sur une période de trois ans et coûtèrent une fortune à leurs commanditaires ! Parallèlement, le vieux bois abbatial fut transformé en parc d’agrément. (extrait d'un article de l'historien Joseph Tordoir)
Ferme du Grand Haquedeau
La Ferme du Grand Haquedeau (dite aussi ferme d’Haquedeau). Superbement implantée sur le plateau dominant le ruisseau de SAINT-LAURENT, les beaux volumes en quadrilatère s’organisent autour d’une cour pavée. Le majestueux corps de logis illustre l’architecture du 17e siècle. Côté ouest, la monumentale grange en long datée par ancres 1752 et destinée au stockage du grain témoigne de la taille de l’exploitation lors de la construction de ces bâtiments. L’ensemble est percé de deux porches d’entrée : une porte cochère « de service » donnant sur la cour arrière pavée et le porche d’entrée accueillant les visiteurs. Une tour colombier à trois niveaux complète le quadrilatère. Sous sa corniche court une série de pierres d’envol, d’où les pigeons pouvaient s’envoler, comme la dénomination l’indique. Les propriétaires actuels, spécialisés dans l’élevage de volailles, proposent leurs produits à la vente à la ferme. (extrait d'un article de l'historien Joseph Tordoir)
Comments (9)
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Jolie ballade avec paysages variés
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Information
Easy to follow
Scenery
Easy
Ce parcours m'a bien plu d'autant que des commentaires de l'auteur tout au long du parcours sont intéressants. Ca doit être encore mieux au printemps ou en été ! Globalement ravi !
Merci pour cet agréable commentaire !
Avec plaisir ! Je l'ai prolongé de 3 km pour mon plaisir. Vous habitez dans les environs ? Je suis curieux de voir vos autres itinéraires ! Bonnes balades !
Non, nous sommes originaires du coin (Archennes), mais résidons maintenant en périphérie bruxelloise, question de facilité pour le travail. Courage par ce froid !
Très beau coin aussi Archennes ! j'y étais il n'y a pas longtemps de même qu'à Gastuche. Merci à vous !
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Information
Easy to follow
Scenery
Moderate
Très chouette promenade avec de beaux paysages …..
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Easy to follow
Scenery
Easy
Superbe itinéraire 🥰🥰
merci pour cette sympathique balade, très agréable à faire en cette saison. Exceptionnellement, j'ai été aussi accompagné d'un ami à 4 pattes, qui a lui aussi beaucoup apprécié ! :-)
parking aisé au départ de la trace
nous avons suivi la trace à 95%, à part que lors du retour vers Piétrebais, nous avons longé la ferme d'Hacquedeau (qui fait d'ailleurs partie de la promenade de base balisée (comme on peut le voir sur le panneau d"information situé sur l'aire de parking) => j'ai donc publié ma propre trace pour cette différence