Le Cougoir depuis les Aubres

En fait nous partons du parking d’Aubres et montons dans la vallée, par un bon chemin le long du torrent, puis par un chemin bitumé vers le lieu dit « l’Extiallon », à ce niveau un sentier bien tracé s’élève a flanc de montagne d’une manière continue mais très ardu, pour passer sur la crête en se diriger ver le « Col de Venterol », certaines parties du sentier sont en dévers et ce dernier fait les montagnes russes, c’est la principale difficulté ; Au col de Venterol nous rencontrons une compagnie de chasseurs et le dialogue court mais aimable s’installe ; Au col petit arrêt, dégustation de pâtes de coings et de pains d’épices, sortis des sacs des randonneurs, et là une averse nous tombe dessus, petite pluie fine qui nous oblige quand même a revêtir les capes de pluie pour certains, pour d’autres moins prévoyants de leur couverture de survie, nous progressons maintenant vers le sommet du « Cougoir » par un chemin forestier assez large pour laisser passer des véhicules à moteur et qui progresse gentiment par de larges lacets ; A la fin du chemin un sentier débute et au bout de 250m. nous sommes au sommet du Cougoir à 1214 m. d’altitude, mais carrément dans la purée de pois, en effet après la pluie les nuages sont arrivés.
La pause est brève au sommet, il est presque 13h. et certains organismes crient famine, nous posons les sacs dans une clairière en contrebas du sommet, relativement abrités du vent qui se lève et nous nous restaurons copieusement !
Au moment de redémarrer le soleil revient le vent ayant chassé les nuages, et toute l’étendue du panorama s’offre à nous ! Sur 360° de la vallée du Rhône, en passant par le Ventoux, la vallée de Sainte Jalle, au loin les Alpes enneigées enfin un paysage féerique lavé par la petite pluie du matin !
Ensuite c’est la descente le long des crêtes, la passière de « La Pousterle » le sentier pentu vers le vallon de « St Pons » et la forêt domaniale du Coucou, pour atteindre le « Col d’Aubres » et après le retour vers Aubres par un très beau chemin forestier dans le « Ravin de Courignes », l’Enfernet et le parking du départ.
C. Malbois