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Juslenville

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Trail stats

Distance
3.15 mi
Elevation gain
459 ft
Technical difficulty
Moderate
Elevation loss
459 ft
Max elevation
857 ft
TrailRank 
24
Min elevation
508 ft
Trail type
One Way
Moving time
one hour 24 minutes
Time
one hour 45 minutes
Coordinates
954
Uploaded
January 19, 2020
Recorded
January 2020
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near Juslenville, Wallonia (Belgique)

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Itinerary description

Balade en pleine nature.
La promenade débute 91 rue Charles Rittweger devant la "maison espagnole".
La maison espagnole est facilement reconnaissable. Elle date du début du 17e siècle. C'est une maison à colombages avec le premier étage en encorbellement maintenu par des solives en bois. Nous nous dirigeons vers l'école de Juslenville. Juste avant d'y arriver, nous prenons à droite et montons vers le cimetière de Juslenville. Dans la montée, nous apercevons sur notre gauche la chapelle Fyon. C'est une ancienne chapelle castrale aujourd'hui désacralisée et transformée en résidence. Nous sommes sur un site gallo-romain. A proximité, on a découvert les vestiges d'un temple dédié à Jupiter, Junon et Minerve ainsi qu'un cimetière remontant aux année 70 à 80 (Haut-Empire). Nous arrivons ensuite à hauteur du cimetière de Juslenville. C'est là que commence la légende de la chèvre rouge ou «Lu Rodge Gade». Il y a longtemps, une petite masure s'élevait à l'emplacement de la chapelle Fyon. Un couple de pauvres paysans y habitait. N'ayant pas d'enfant, ils avaient recueilli un garçonnet abandonné. Malgré l'amour de ses parents adoptifs, le garçon devint de plus en plus méchant au point de devenir la terreur des habitants de Juslenville.
Nous continuons notre route la route qui devient un chemin de terre et passe au-dessus d'un ruisseau, le ruisseau de Sohan. Le sol est calcaire et souvent le ruisseau n'est pas visible. Il s'écoule en sous-sol.
La légende de la chèvre rouge se poursuit ici. Un jour; le garnement rencontra dans les bois de Sohan une vieille femme qui lui demanda de l'aider à charger un fagot. Il accepta, lui mit le fagot sur le dos et y mit le feu. Bientôt, fagot et vieille femme ne formèrent plus qu'une torche qui s'éteignit subitement pour faire place à une fée. Celle-ci, pour punir le garnement, le transforma en chèvre au pelage rougeâtre...
Nous nous dirigeons vers le château de Sohan. Avant d'arriver au château, nous apercevons sur la gauche une plantation de Kiwis sibériens. Aujourd'hui le château, datant de l'époque franchimontoise, est le siège d'une exploitation agricole particulière. On y élève des vaches rustiques highlands, des agneaux shropshire tout aussi rustiques et des pigeonneaux. Le comte de Las Cases, secrétaire particulier de Napoléon, séjourna dans ce château en 1820 et y rédigea une partie de son « Mémorial de Sainte Hélène », ouvrage célèbre relatant le déclin de l’empereur. Le 5 septembre 1944 le château a été le théâtre du meurtre, par la soldatesque nazie, de 6 civils (dont une petite fille de 6 ans) et de deux résistants. Le souvenir de cet événement est commémoré par un monument édifié au début de la route qui redescend vers la vallée de la Hoégne.
Nous prenons à droite, vers Oneux. Dans un tournant, en épingle à cheveux, sur notre droite, se trouve un puits d'exhaure qui permettait d'extraire l'eau des galeries de mine. Ici, jusqu'au 19e siècle on extrayait soufre, fer, plomb, et zinc. Dans la prairie, on aperçoit encore un ancien terril.
Nous montons le chemin et arrivons au lieu-dit «Sur les Trixhes». Le terme Trixhes en vieux français, «Trihes ou Trî» en wallon, désigne des terrains qu'on laisse en friche et qui servent de pâture. Nous arrivons alors à l'entrée d'Oneux. Oneux signifie lieu planté d'aulnes. Sa plus ancienne dénomination date de 1322. Dans le village, nous pouvons admirer l'église qui fut bâtie au début du XVIle siècle sur l'emplacement d'une église plus ancienne, détruite par le tremblement de terre de 1692.
Nous continuons vers la Ferme de la Tour Wolff qui date du début du XVIIe siècle. La Tour est dédiée à François Wolff, bourgmestre de Theux, à qui le Prince-Evêque Ferdinand de Bavière permit de relever la tour de la ferme en 1645 pour servir de défense et de retraite aux habitants d'Oneux. Durant la Seconde Guerre mondiale, cette ferme fut le témoin d'un drame. Plusieurs résistants recherchés par la gestapo s'y sont cachés. L'un d'eux nettoyait son revolver qu'il

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