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Ixelles Ouest (quartiers Chatelain + Lepoutre)

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Trail stats

Distance
6.25 mi
Elevation gain
190 ft
Technical difficulty
Easy
Elevation loss
144 ft
Max elevation
319 ft
TrailRank 
18
Min elevation
319 ft
Trail type
One Way
Coordinates
107
Uploaded
January 18, 2023
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near Louise, Région de Bruxelles-Capitale (Belgique)

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Itinerary description

INTRO:
Tracée afin de relier la ville au bois de la cambre et coupant Ixelles en deux, l’avenue Louise devait être au Bruxelles de la Belle-Epoque ce que les Champs Elysées sont à Paris : une belle et prestigieuse avenue dans laquelle la haute bourgeoisie aimait à se promener. Helas, « l’avenue Louise n’a rien à voir à l’époque avec le long couloir dense et opaque auquel elle s’apparente aujourd’hui » (brochure « Bruxelles ville d’art et d’histoire : l’avenue Louise ») . Modernité oblige, les belles maisons de maîtres et les agréables allées arborées et ornées de sculptures ont hélas presque toutes cédé le pas aux voitures, tunnels et immeubles entre les années 50 et 80. Déjà à la veille de la 2nde guerre mondiale un chroniqueur notait « Cette avenue qui fut si belle, qui est à l’image de tout un passé élégant et aristocratique, est lentement mais systématiquement gagnée par le présent et se trouve à coups de pioche, démolie puis rebâtie » (Extrait de la revue « La Clarté » de mars 1937) . Les rues situées aux alentours de l’avenue ont heureusement échappé à la furie des promoteurs immobiliers.

Le quartier Bailli-Chatelain, situé dans le haut de l’avenue Louise, se distingue par ses nombreux chefs d’œuvre de l’art nouveau. Parmi celles-ci, plusieurs réalisations de Victor Horta (classées à l’Unesco) : la célèbre maison Horta, l’hotel Tassel et l’hôtel Solvay. L’hôtel Aubecq, autre édifice majeur du maître de l’art nouveau, a eu moins de chance : il fut démoli sans ménagement pour laisser place à un immeuble gris (les pierres de sa façade ont été conservées mais jusqu’à présent aucun des projets de reconstruction avancés n’a abouti, rappelant le sort de la Maison du Peuple). Outre son patrimoine art nouveau, le quartier Bailli-Chatelain est très réputé pour ses beaux magasins et ses nombreuses galeries d’art (plusieurs sont mentionnées ci-après pour information). La richesse du quartier se reflète d’ailleurs dans son offre hotellière, on y dénombre plusieurs hôtels de luxe dont les plus notables sont le Be Manos (caractérisé par belle façade recouverte de lierre), le Jam (décoré de style industriel et possédant un rooftop doté d’une piscine) et le prestigieux Steigenberger Wiltchers (ancien Conrad).

Un peu plus bas du quartier Bailli-Châtelain se trouve l’élégant quartier Tenbosch-Lepoutre (également connu comme quartier de Berkendael). Situé entre l’avenue Louise et la commune d’Uccle, c’est l’un des plus opulent d’Ixelles. Outre ses élégantes maisons bruxelloises d’une grande diversité architecturale (côté Tenbosch), il regorge de fastueux hôtels de maîtres de style Beaux-Arts (côté Lepoutre). Venant de la bruyante avenue Louise et ses tours de bureaux, on est surpris par le l’atmosphère relativement paisible de ce quartier et son architecture remarquablement préservé. Côté nature, si les vallons et les champs des anciens hameaux de Ten-Bosch et du Berkendael ne sont plus que de vieux souvenirs, vous aurez néanmoins le grand plaisir de découvrir le magnifique parc Tenbosch, surement le plus romantique d’Ixelles !

A NE PAS MANQUER :
- les maisons Horta (musée, Tassel et Solvay),
- les avenues Lepoutre et Molière,
- le parc Tenbosch,
- la Galerie de Waterloo,
- la maison-atelier de Louise de Hem

Point(s) d’intérêt HORS CIRCUIT :
- Hôtel Max Hallet (visite possible avec Events At Horta)
- les nombreuses galeries d’art du quartier Bailli (group 2, LKFF, Janssen, Daniel Templon, Patinoire royale-Valerie Bach, Faider, Pascal Polar, Schleiper, Derapage, Duret, Hangar, Bernier, A galerie…).

ITINERAIRE DETAILLE:
1° Goulot Louise et Place Stéphanie :
Seule la partie la plus ancienne de l’avenue Louise, bâtie autour de 1850-1870, le tronçon entre la Place Stéphanie et la Toison d’Or appelé le « Goulet » ou « goulot » Louise (en raison de son étroitesse), a plus ou moins conservé son aspect d’origine, de style néoclassique. Elle concentre aujourd’hui magasins chics tandis que les rues perpendiculaire Jourdan et Stas invitent à une petite pause gastronomique (il y en a pour tous les gouts). Architecturalement parlant, rien de particulier à signaler.

La large avenue Louise succède au goulot Louise à la hauteur de la place Stéphanie, toujours très encombrée. Heureusement le jardin d'Exki ou la cour intérieure de L'Atelier en Ville (accessible par la porte cochère jouxtant Urban Outfiters) offrent des îlot de tranquilité.
La Place Stephanie a conservé quelques vestiges de son élégance passée, notamment l’un des plus célèbre palace bruxellois, l’actuel hôtel Steigenberger Wiltcher's. A côté, on peut admirer une succession de cinq majestueux hôtels de maître (n°77-81), heureusement épargnés par la bruxellisation.

Les amateurs de street art ne manqueront pas de lever les yeux depuis l’arrêt de tram pour apercevoir le tag très sulfureux (au-dessus du n°66).
Rejoignez ensuite la ch. de Waterloo via les rues de la Bonté et Berckmans.

2° Ch. de Charleroi :
Cette grande artère très commerçante, malheureusement enlaidie par plusieurs massifs immeubles sans âmes, possède ici une harmonieuse successions de maisons de maître de style éclectiques ornées de bow-windows (n°83-75). Jetez également un œil aux belles maisons de style néo-renaissance flamande au début de la rue de la Source.

Quoique que moins prestigieuse que sa voisine, l’av. Louise, signalons que la Ch. de Charleroi compte plusieurs hôtels de luxe : au n°50, Harmon House, bel hôtel particulier de style néoclassique surmonté d’une petite touche contemporaine, au n°100/106 (hors itinéraire), le Manos, établi un autre bel hôtel particulier à la façade végétalisée (l’intérieur mérite le coup d’œil et à l’arrière se cache un agréable jardin), et le JAM au n°132 (hors itinéraire), affreux immeuble moderne mais somptueux rooftop bar (avec une piscine !)

Gagnez la rue Blanche via la rue Veydt. Au n°15 de celle-ci se trouve l’ancienne Patinoire Royale, qui, après avoir troqué ses patins pour des voitures, abrite désormais une galerie d’art célèbre organisant fréquemment des expositions.

3° Avenue Louise : Au coin avec la rue Blanche on peut admirer un magnifique petit palais qu’on imaginerait plutôt à Paris qu’à Bruxelles (évidemment occupé par l’ambassade d’un des plus riche pays au monde, le Qatar). Le tronçon de l’av. Louise entre la rue Blanche et la rue de Florence a, ici aussi, miraculeusement conservées ses élégantes maisons de la Belle-Epoque.

4° Hôtel Otlet :
L’hôtel Otlet, faisant le coin des rues de Florence et de Livourne (dans laquelle se trouve justement le consolat et le centre culturel italien !) est une vaste et surprenante demeure art nouveau en pierre de taille. Son propriétaire, le visionnaire et idéaliste Pierre Otlet, voulait faciliter la recherche et favoriser la diffusion du savoir par la création d’un système encyclopédique universel, la « classification décimale universelle » (CDU), encore en vigueur dans de nombreuses bibliothèques. Il est également le père du Mondaneum (à Mons).
Marchez jusqu’au bout de la rue jusqu’à la rue Faider pour rejoindre la rue Defacqz.

5° Rue Defacqz :
Cette rue un peu amochée par quelques immeubles disgracieux compte deux célèbres maisons art nouveau signée Hankar, d’une part sa maison personnelle (n°71) et d’autre part l’hôtel Ciamberiani (n°48), jouxtant une autre maison art nouveau. Tout comme la Maison Cauchie à Etterbeek, l’hôtel Ciamberiani impressionne par son magnifique sgraffite occupant la moitié de la façade. Au bout de la rue, écrasé par une haute tour de bureau, se trouve l’hôtel Wielemans. Derrière sa large façade art déco se cache un étonnant intérieur andalous ainsi qu’un superbe jardin (les propriétaires, passionné par l’Espagne, ont été jusqu’à emmener leur architecte avec eux à Grenade pour qu’il y puise son inspiration).
Rejoignez la rue Paul Janson via la rue de Livourne. Au n°83 de celle-ci, une originale maison art nouveau : la maison de l’architecte Van Rysselberghe, auteur de l’hôtel Otlet vu plus tôt.

6° Rue Paul Janson :
De par son homogénéité et l’élégance de ses maisons bourgeoises ornées de bow-windows, la rue Paul Janson est incontestablement l’une des plus belles d’Ixelles. L’hôtel Tassel, l’une des quatre maisons Horta classées à l’Unesco - et l’une des premières maisons art nouveau de Bruxelles - se distingue de cette belle enfilade homogène. Sa belle façade cache un intérieur d’un grand raffinement. Mais plus encore que sa décoration intérieure et extérieure, c’est surtout la structure du bâtiment elle-même mérite quelques explications. Contrairement aux autres architectes art nouveau appliquant leur talent à la décoration (sgraffites, vitraux, balustrades en fer forgés ondulant gracieusement, formes originales des portes et fenêtres…), Horta vient ici révolutionner l’agencement intérieur, rompant totalement avec l’organisation classique des pièces dans les demeures bruxelloises en mettant la porte d'entrée en plein milieu de la façade et créant un puits de lumière au centre de la maison.
La perspective de la rue est clôturée par une autre magnifique maison art nouveau, la Maison Beukman (rue Faider n°86). Pour ceux qui voudraient faire une petite pause, signalons le petit parc Faider, en intérieur d’îlot, accessible via le n°86.

Rejoingnez l'hôtel Solvay sur l'av. Louise via la Rue du Bailli. Cette rue est la principale artère commerçante du quartier Chatelain, on y trouve de essentiellement des petits commerces indépendants (magasins de thés, vêtements, épiceries fines, librairie…) plutôt que les grandes chaines habituelles.

7° Hôtel Solvay.
Ce joyau art nouveau, chef d’œuvre de Horta, est l’un des rares hôtels de maître et édifice art nouveau à avoir survécu dans l’avenue Louise. Depuis 2021, il ouvre désormais ses portes aux visiteurs, une occasion à ne pas manquer !

8° Le Châtelain :
La rue du Châtelain, qui aboutit à la place du même nom, possède quelques maisons intéressante, notamment -dans l’ordre de passage- la n°29 pour ses sgraffites, la n°47 de style art déco qui était la maison de l’architecte Antoine Pompe (qui mourut au vénérable âge de 108 ans), les n°34-38 pour leurs portes jumelles ou encore la n°55 ornée d’élégants piliers.
Etonnamment, la place du Châtelain n’a pas du tout la même élégance que la rue homonyme. Au lieu d’opulentes maisons bourgeoises, ce sont ici plutôt de sobres maisons néoclassiques. C’est pourtant un lieu très fréquenté par le gratin bruxellois qui s’y retrouve dans ses galeries d’art (mentionnons le Hangar, au n°18), ses bars et restaurants et ses afterworks animé après le marché (les mercredis).

9° Eglise de la Trinité : La façade baroque de cette église en plein quartier datant de la fin du 19e siècle est assez étonnante, c’est en réalité celle de l’église des augustins (du 17e siècle) qui était situé place de Brouckère qui a été démontée et remontée pierre par pierre.
Contournez l’église par la droite pour admirer la magnifique maison art nouveau n°92 rue Africaine. Poursuivez cette rue jusqu’à la rue Américaine.

10° Maison Horta :
Voici la plus connue des maisons Horta, la propre maison de l’architecte, transformée en musée. Outre la décoration (sublime), le génie de l’architecte se révèle - comme dans l’hôtel Tassel – par la structure originale du bâtiment, plaçant l’escalier en plein milieu et éclairé par une verrière, diffusant ainsi la lumière dans l’ensemble de la maison.

A présent, direction un autre chef d’œuvre de l’art nouveau, l’hôtel Hannon, ainsi que le quartier Lepoutre et ses magnifiques maisons de maître. Plutôt que d’emprunter l’av. de Brugmann (dont le tronçon entre les deux maisons n’est pas des plus séduisant), nous vous conseillons de revenir sur vos pas pour continuer la rue Africaine. Cette partie de la rue ne présente de prime abord pas grand d’intérêt hormis une discrète maison d’inspiration art nouveau (n°44). En y regardant mieux, vous constaterez la particularité suivante : quasiment toutes les maisons de la série n°38-n°14 sont ornées de vitraux colorés au-dessus de leur porte d’entrée (idéalement à voir de nuit quand les vitraux sont éclairés de l’intérieur).
Arrivé au carrefour de Ma Campagne (dominé par deux constructions jumelles de style art nouveau), rejoignez l’hôtel Hannon par les rues Franz Merjay (maison art nouveau n°45) et du Haut-Pont (jolies maisons n°18 et 11 et ensemble harmonieux des n°18-12).

11° Hôtel Hannon et maison aux hiboux :
Plus que son originale façade, l’hôtel Hannon se distingue surtout par son intérieur, notamment sa fabuleuse cage d’escalier et sa fresques murale. Il faillit connaître le même sort tragique que le splendide hôtel Aubecq mais fut heureusement sauvé et devrait devenir prochainement le musée de l’art nouveau !
A côté se trouve la "Maison aux Hiboux", qui, comme son nom et sa décoration l’indiquent, rend hommage à ce noble volatil nocturne.

12° Parc de l’abbé Froidure :
Lieu de passage et havre de paix, le parc Abbé Froidure se distingue par par ses buissons aux formes géométriques et son enfilade de terrasses carrées ou rectangulaires. Quittez le parc par le square Léon Jacquet.
A partir d'ici, l'itinéraire part à la découverte de l'opulents quartier Lepoutre, marqué par d'élégantes successions d'hôtels de maître.

13° Rues François Stroobant et Van Driescche :
Ces deux rues affichent de belles maisons de maître de style éclectiques ; les peintres impressionnistes Pierre Abattucci et Eugène Mahaux habitèrent respectivement au n°12 rue Stroobant et au n°74 rue van Driessche.

14° Passage de Waterloo
L' élégant passage de Waterloo , reliant la rue Camille Lemonnier à la ch. de Wateroo, charme par son homogénéité et son calme.

15° Av. Louis Lepoutre et alentours :
Cette avenue arborée est l’une des plus belles artères de Bruxelles. Ses hôtels particuliers et immeubles de rapport style Beaux-Arts, commandités par une élite à la veille de la première guerre mondiale, sont très représentatifs d’une époque et d’un art de vivre « à la belge », inspiré par Paris.

Les rues de part et d’autre de l’avenue sont, elles aussi, riches en luxueuses demeures, notamment les rues Louis Hymans et Destanche. Loties un peu après celles de l’avenue Lepoutre, elles sont ici majoritairement construites en briques rouge-orangées et annoncent les débuts de l’art déco qui se marie ici élégamment au style Beaux-Arts (pour les amateurs d’art déco, voy. notamment les maisons 36-42 et 37-47 rue Destanche).

En marge de l’av. Lepoutre, jetez un œil à la belle maison-atelier du peintre Georges Lemmens de style art nouveau (rue de la Réforme n°74). Lemmens n’est pas le seul artiste à avoir élu domicile dans l’élégant quartier Lepoutre, mentionnons par exemple Geo Bernier (n° 4 rue de la Réforme), Fernand Dubois (av. de Brugmann n°80), Pierre Abattucci et Eugène Mahaux (cf étape précédente), Louise de Hem et Ernest Rocher (cf étape suivante).

Rejoignez la rue Darwin depuis la place Brugmann dont l’hideuse église est heureusement un peu caché par un agréable square planté d'arbres ou se tient marché bio les vendredis après-midi.

16° Rue Darwin:
Le 2e tronçon cette rue possède de très belles maisons de la Belle-Epoque dont un chef d’œuvre art nouveau signé Ernest Blérot, la maison et atelier de la peintre Louise de Hem (n°15). Juste en face (n°8-10), une autre maison-atelier d’artiste, celle d’Ernest Rocher, de style art nouveau géométrique.

17° Av. de Brugmann:
Bien que malheureusement très fréquentée et laissant peu de recul pour admirer les maisons, l’avenue de Brugmann - qui succède à la ch. de Charleroi - présente ici bon nombre de belles demeures au fur et à mesure qu’elle descend vers Uccle. Outre ses nombreux maisons de maître ornés de bow-windows, l’on y découvre successivement l’église des Barnabites (également appelé Sanctuaire de l'Enfant-Jésus) dont la façade néo-gothique cache un original confessionnal art déco , une splendide maison art nouveau également signée Blérot (au n°120) ainsi qu’une très imposante demeure d’inspiration médiévale (n°134) – vous les admirerez mieux en marchant du côté de l’église.

18° Avenue Molière :
L’avenue Molière émerveille autant que l’avenue Louise déçoit. On y admire une succession quasiment ininterrompue d’hôtels de maître luxueux en pierre de France, illustrant parfaitement le style Beaux-Art, à son apogée à la veille de la 1ère guerre mondiale. Certaines demeures s’apparentes même à de vrais palais parisien à l’instar de la maison Philippot (côté Forest, n°153). Quelques intrus à cette homogénéité Beaux-Arts tels que les maisons style art nouveau géométrique (surtout la n°151, côté Forest, maison de l’architecte Dewin).

19° Rue Lejeune :
Encore une belle artère composée de luxueuse demeures de styles variés (mêlant éno-renaissance flamande, art déco et Beaux-Arts), cette fois plutôt construites en briques rouge-orangées. Elles datent majoritairement des années 20. La rue aboutit à la place Graux depuis laquelle on rejoint la rue de l’Abbaye.

20° Maison-atelier de Constantin Meunier :
Passé la belle série de maisons bourgeoises de style Beaux-Art (n°56-32) et les affreux immeubles au croisement de la ch. de Vleurgat, on arrive à la maison-atelier de Constantin Meunier transformée. Ce musée injustement méconnu (bien que gratuit), qui fait partie des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, est dédié à l’artiste bruxellois de la fin du 19è siècle. Maître du Réalisme, il est profondément marqué par la vie difficile des ouvriers qui inspirent ses œuvres et auxquels il rend hommage à la fois dans ses peintre et ses sculptures (que l’on peut admirer dans plusieurs parcs et squares de Bruxelles tels que le Botanique ou Ambiorix).
Gagnez le parc TenBosch via la ch. de Vleurgat.

21° Parc Tenbosch :
Véritable oasis du quartier, ce parc réé par un botaniste et réaménagé par l’architecte paysagiste Pechère possède un riche patrimoine naturel et est l’un des plus romantiques de Bruxelles. On y trouve une partie naturelle et une partie dédiée au sport et aux enfants.
Le square Henri Michaux de l'autre côté du parc est orné d'une belle croix arménienne commémorant le génocide perpétré par l’empire Ottoman en 1915-1916. Les amateurs de sgraffites pourront aller admirer ceux rue de Washington n°133-131 et n°127.

22° Hôtel De Brouckère :
Cet hôtel de maitre est du même auteur que l’hôtel Otlet, rencontrée en début de parcours. Également construit en pierre de taille couleur dorée et de style art nouveau, il est beaucoup plus sobre que son prédécesseur. Il abrite la Représentation de la Communauté Germanophone auprès de l’UE. Juste en face, un bel hôtel particulier.
Rejoignez l’église presbytérienne par la rue Jordaens. Celle-ci possède de belles maisons de maître ainsi qu’une maison d’inspiration Sécession viennoise (n°9) et une charmante petite maison aux jolies porte et fenêtres art nouveau (n°4) abritant un restaurant dont la belle décoration intérieure est restée inchangée.

23° Eglises arménienne et écossaise :
L’église presbytérienne St. Andrew's fut constuite en mémoire des soldats écossais décédés en Belgique pendant la Première Guerre mondiale. Son style sobre reflète d’ailleurs sa nature écossaise.
Rejoignez à présent l’église arménienne via les rue Buchholtz et Forestière (maison art nouveau au coin des deux rues).
L’église arménienne orthodoxe Ste-Marie-Madeleine est conçue à l’image des églises arméniennes classiques, en croix grecque coiffé d’un dôme conique octogonal.
Terminer enfin votre à rejoignant l’arrêt Vleurgat depuis la rue Tenbosch (très belles maisons bourgeoises et hôtels de maître).

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