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[Itinéraire] Refuge de Turia

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Trail stats

Distance
4.76 mi
Elevation gain
2,572 ft
Technical difficulty
Difficult
Elevation loss
2,572 ft
Max elevation
7,802 ft
TrailRank 
10
Min elevation
5,207 ft
Trail type
Loop
Coordinates
607
Uploaded
August 12, 2021
Recorded
August 2021
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near La Gurra, Auvergne-Rhône-Alpes (France)

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Itinerary description

Depuis le parking du Chantel, prendre la piste carrossable de droite.

Waypoints

PictographWaypoint Altitude 5,541 ft

Point de vue: Balcon avec vue sur le Mont-Blanc

Au nord, au-delà des sommets qui bordent la rive droite du vallon du col du Petit St Bernard, s’élève un imposant massif glaciaire. Du haut de ses 4810 mètres d’altitude, le Mont-Blanc, point culminant des Alpes, domine l’abrupt versant italien. Glaciers et parois rocheuses barrent l’horizon en un paysage grandiose, sauvage et difficile d’accès. C’est le domaine de la haute, très haute montagne.

PictographWaypoint Altitude 5,692 ft

Faune: Le casse-noix moucheté, hôte des forêts de résineux.

Discrètement, entre deux arbres, passe une silhouette massive : bec robuste, plumage brun moucheté et queue barrée de blanc. Puis, de la cime d’un épicéa, le casse-noix moucheté lance son cri discordant, rauque, éraillé. Ce corvidé sédentaire habite les forêts de conifères où il se nourrit essentiellement de graines de résineux, enfouissant à l’automne des provisions que parfois il oubliera.

PictographWaypoint Altitude 6,001 ft

Flore: Pique et pics

L’épicéa s’épanouit sur ce versant d’ubac, dominant les feuillus de l’étage montagnard. Souvent appelé « sapin », à tort, il est aisément identifiable à ses cônes qui pendent sous les branches, aux aiguilles disposées tout autour des rameaux, piquantes au toucher, alors que le sapin se fait souple et doux sous la main. Le tronc de l’épicéa est parfois foré par les pics, à la recherche de larves ou pour y loger leur couvée.

PictographWaypoint Altitude 6,565 ft

Flore: Lis martagon, à cueillir avec les yeux.

Plante emblématique des pentes boisées fraîches, le lis martagon ne passe pas inaperçu, pouvant atteindre un mètre de hauteur. À maturité, (juin-juillet) ses grandes fleurs roses-violacées ponctuées de pourpre laissent pendre six étamines imposantes, surmontées de six tépales (pétales et sépales indifférenciés) retroussés. Papillons et autres insectes viennent y butiner, la « tête à l’envers ». Utilisant cette plante, les alchimistes, sous l’égide du Dieu Mars, auraient donné à ce lis le nom de martagon.

PictographWaypoint Altitude 6,929 ft

Histoire: Cousset et Fenil : des alpages oubliés

Aux beaux jours de l’été, quelques chalets en partie rénovés accueillent encore les habitants de la Gurraz et de la Savinaz, Ces anciennes habitations d’estive témoignent d’un passé agropastoral révolu, une époque où tous les arpents de montagne, même les plus difficiles d’accès, étaient exploités. On y récoltait le foin qui était entreposé sur place avant d’être descendu sur des luges en bois. Une activité rude et intense, mais indispensable pour pouvoir nourrir le bétail en hiver.

PictographWaypoint Altitude 7,100 ft

Flore: Tétras-lyre et zone de combat

Au fil de l’altitude, la végétation doit s’adapter aux rigueurs climatiques. Les contraintes deviennent telles que la croissance des arbres n’est plus possible. Seuls vont subsister quelques conifères et des bouleaux aux formes rabougries, bientôt remplacés par des arbustes puis une lande alpine. Entre zones forestières et pelouses alpines, ce milieu écologique appelé « zone de combat » abrite le tétras-lyre, ou petit coq de bruyère, qui y trouve nourriture et tranquillité nécessaires à sa survie.

PictographWaypoint Altitude 7,274 ft

Flore: Landes à éricacées et lycopode des Alpes

La lande alpine abrite plusieurs espèces de sous-arbrisseaux. Adapté aux versants longtemps enneigés, le robuste rhododendron ferrugineux éclate de lumière dès le début de l’été. D’aspect plus fragile, le feuillage des myrtilles et airelles affiche des tendresses de verts, avant de virer aux rouges à l’automne. Leurs baies bleues font le régal d’une faune variée, du renard au tétras-lyre. Au cœur de cette lande, se cache parfois le discret lycopode alpin, plante proche des fougères, aux caractères très primitifs.

PictographWaypoint Altitude 7,484 ft

Faune: Le chamois, un condensé de faune sauvage

Nerveux et farouche, le chamois est remarquablement adapté au terrain montagnard, capable de gagner 1000 m de dénivelé en moins de quinze minutes. Il occupe des milieux variés : pentes boisés, pelouses alpines, pierriers et névés sur lesquels il se rafraîchit souvent aux heures chaudes de l’été. En dehors de la période du rut, en novembre, les mâles, plutôt solitaires, restent à l’écart des hardes de femelles, de jeunes et de cabris.

PictographWaypoint Altitude 7,687 ft

Pastoralisme: Sonnailles en alpage

Au cours de l’été un troupeau de moutons transhumants pâture en alpage, près du refuge ou dans les versants de la Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger. Présents de juin à octobre, brebis et agneaux sont gardés par un berger, accompagné de ses chiens de conduite, des Border Collie la plupart du temps, et par un « Patou », chien de garde et de protection. La présence de ces chiens de travail est autorisée dans le cœur du parc.

PictographWaypoint Altitude 7,720 ft

Faune: Le lagopède alpin

L’espèce affectionne les milieux composés de pelouses rases et d’éboulis, comme ceux que vous pouvez observer au sud du refuge de Turia. Cet oiseau, appelé aussi perdrix des neiges, est particulièrement adapté aux rigueurs de la haute altitude où il demeure l’hiver, se laissant ensevelir sous la neige dans un igloo provisoire lors des périodes de mauvais temps. Champion du camouflage, son plumage gris brun finement barré en été devient blanc en hiver le rendant peu visible des prédateurs

PictographWaypoint Altitude 7,815 ft

Glacier: L’empreinte des glaciers

Depuis la terrasse, la vue s’ouvre sur les glaciers du Fond et de la Sassière. Encore habillés de blanc, ils n’en sont pas moins victimes du changement climatique, reculant au fil des années. Quand on grimpe jusqu’au petit promontoire qui domine le refuge, on aperçoit, en direction du Grand Col, d’anciens amoncellements de matériaux déposés lors du retrait des glaces. Ces moraines, partiellement  végétalisées aujourd’hui, témoignent d’un âge où les glaciers étaient encore maîtres du paysage.

PictographWaypoint Altitude 7,795 ft

Refuge: Un refuge rustique et convivial

Perché à 2410 mètres d’altitude, le chalet-refuge de Turia affiche son architecture de type Chaloin, devenue emblématique de l’accueil simple et convivial des « petits » refuges de Vanoise bâtis dans les années 1970. Rapidement montés, ces refuges en bois  allient rusticité, robustesse et mise en chauffe rapide. L’eau du bachal est captée sous un glacier rocheux, à plusieurs centaines de mètres de distance. À l’intérieur, le refuge est équipé d’un filtre UV pour purifier l’eau.

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