Gottechain en région brabançonne - Val et Oli
near Gottechain, Wallonia (Belgique)
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Trail photos
Itinerary description
Une magnifique chapelle décorée de céramiques polychromes de Max Van der Linden sur le chemin. Son histoire est étonnante.
Départ :
Rue des Déportés 18, 1390 Bossut-Gottechain (place de l'Eglise de Gottechain)
Coordonnées GPS
50.756578, 4.712159
Waypoints
Début du parcours
Histoire de Gottechain
Le village de Gottechain a la particularité d’être sans issue. On en sort par où on est rentré, soit la nationale 25. Il n’y a pas de circulation de transit. C’est un village à caractère rural. Tout autour, il n’y a que des campagnes. L’église Saint-Remacle est reliée à la place par un escalier de 43 marches. L'époque romaine En 1742, il est fait mention d’un tumulus, découvert à la limite entre Gottechain et Nodebais à proximité de la ferme de Beausart, dont il n'existe malheureusement aujourd'hui plus aucune trace. Aux environs de 1854, un nommé Guillaume Dagneau, trouva dans sa propriété à Gottechain des poteries romaines en terre sigillée. Le Moyen Âge Au XIe siècle le village de Gottechain était distinct de celui de Bossut et jusqu’au XVie siècle, divers aristocrates on fait valoir leurs pouvoirs sur les terres et habitants des deux villages. Afin de mieux contrôler les pouvoirs aristocratiques, un conseil échevinal ainsi qu'un poste de bourgmestre (Rengold de Bossut 1209-1231) furent instaurés. Les temps modernes En 1605 les habitants de Gottechain furent décimés par la peste. Aux environs de 1644 le domaine de Beausart, qui faisait partie jusque là des biens du chapitre de Nivelles, passa à l'abbaye d'Aulne. L'époque contemporaine Gottechain possédait un sanctuaire mais ne constitua une paroisse qu'en 1805. La chapelle Saint Remacle ne fut reconnue par les autorités qu'en 1825. Elle fut érigée en succursale en 1842. En 1811 que la commune de Bossut fut réunie à celle de Gottechain qui prit alors le nom de Bossu-Gottechain. Depuis 1977, suite à la fusion des communes, Bossut-Gottechain dépend de la commune de Grez-Doiceau.
Vers le cimetière Mérovingien
Sur votre droite part un chemin qui remonte vers la nouvelle nationale. On y voit plus rien, mais lorsque la route fut construite, on y découvrir un cimetière Mérovingien en 2002. Plus de 350 tombes datant du milieu du VIIe siècle à été mise à jour sur le territoire de Gottechain. Les tombes y étaient étrangement disposées en rangées irrégulières et le plan du site présentait une organisation à priori peu ordonnée, tout à fait inhabituelle pour un cimetière mérovingien. L’orientation des tombes était multiple, certaines d’entre elles étaient même disposées hors alignements tandis que d'autres se chevauchaient. Des espaces vides apparaissaient également au milieu de certaines rangées. Cette « désorganisation» apparente ne résiste cependant pas à un examen plus approfondi lorsque l’on sait que le site a été utilisé, au fil du temps, par des civilisations différentes aux coutumes funéraires également forts différentes. Une fosse contenant le corps d'un cheval, dépourvu d'équipement, a également été retrouvée « mélangé » avec une tombe d'un enfant mérovingienne. L’association de ce corps de cheval avec le cimetière n’est pas certaine mais on sait qu’il était coutume, à certaines époques, d'enterrer un ou plusieurs chevaux en association avec une tombe royale ou avec celle d’un chef. A défaut de squelettes, dont il ne restait rien mais dont les os fossilisés étaient encore visibles, de nombreux objets usuels, ainsi que des bijoux et armes de guerre ont été extraits du site. La Dame de Grez-Doiceau Parmi celles-ci, la tombe 146 abritait la dépouille de la « Dame de Grez-Doiceau » (voir photo de l'époque). La fosse, profonde, était intacte et les ossements bien mieux conservés que dans le reste du cimetière. Allongée sur le dos et probablement revêtue de ses plus beaux atours, la jeune femme portait des bijoux en or, décorés de grenats et verroterie : boucles d’oreilles, bague, collier, fibules et ornementation de tête composée de vingt-huit petites appliques estampées. Afin de payer la traversée du Styx, le fleuve des Enfers, une pièce d’or, plus précisément un solidus frappé au nom de Théodebert, roi d’Austrasie de 534 à 548, a été retrouvée dans la bouche de la défunte, perpétuant ainsi la coutume antique de l’obole à Charon. De la céramique, des objets métalliques comme un couteau et un hachoir, un seau et un gobelet en verre – intact ! – complétaient l’ensemble. La qualité et le faste de ce mobilier funéraire font de la tombe de la « Dame de Grez-Doiceau » l’inhumation mérovingienne féminine la plus riche de Belgique.
Chapelle Gosin
La chapelle Notre-Dame du Bon-Secours (populairement appelée chapelle Gosin)1, est un édifice religieux catholique sis à Nodebais, dans le Brabant wallon, en Belgique. Construite en briques chaulées à la croisée de chemins de campagne, la chapelle néo-classique date de 1836. C’est en 1831 que l’arrière-arrière-grand-mère du célèbre céramiste Max van der Linden voulait mettre au monde son premier enfant à la ferme familiale d’Agbiermont. Le père avait promis la chapelle si l’enfant gardait la vie. La trisaïeule mourut, la petite fille survécut et le père disparut quelques temps plus tard. En souvenir de ses parents, Marie-Thérèse Gosin, née le 2 octobre 1831, vint à l’âge de sept ans poser la première pierre de la chapelle et en assura l’entretien jusqu’à son décès en 1907.Elle épousa entretemps en 1849 le baron Maximilien Michaux. Ce furent alors les moines de l’abbaye de Waulsort qui occupaient la ferme d’Agbiermont qui assurèrent l’entretien de la chapelle. Celle-ci subit ensuite deux restaurations en 1910 et dans les années 50. Les premières céramiques de Max van der Linden vinrent orner le plafond et les murs. On ignore toutefois les origines de la statue de la Vierge. A titre d’anecdote on retiendra que la vierge qui se trouve dans la chapelle est une copie, l’originale étant à l’abri des voleurs. La couronne en argent qui la rehausse a été offerte par des promeneurs qui, surpris par un orage avaient trouvé refuge en la chapelle. Aussi appelée Notre-Dame de Bon-Secours, la chapelle Gosin fait l’objet d’une véritable dévotion des habitants de la commune. De familiale à ses origines elle est devenue paroissiale. Les Nodebaisiens racontent, qu’au cours de la dernière guerre, la chapelle reçut la visite de militaires tant allemands, qu’anglais ou américains. En 1957, une céramique de Max van der Linden dédiée à tous les pilotes de la base fut posée et fit l’objet d’un pèlerinage annuel avec une brève cérémonie, au cours de laquelle, l’aumônier de la base officiait.
Vue sur Parc
Domaine d'Agbiermont Le Domaine d'Agbiermont est un ancien domaine boisé comportant de nombreux arbres majestueux, relique de la Forêt de Meerdael. Au sud, le talus du chemin comporte une végétation de pelouse sur sable remarquable, avec la présence de Jasione montana et d'Aira praecox en abondance. Il s'agit également de la seule station de lézard vivipare connue dans la région.
Eglise Sainte-Remacle
Ce lieu de culte fut construit selon le style néo-gothique et construit à la moitié du XIXème siècle. Le mobilier comprend le St patron en bois (XVIème siècle), un confessionnal Louis XV, des fonts baptismaux en pierre bleue (XVIème siècle) et, dans le mur, une vieille pierre tombale gothique.
Fin du parcours 'Gotte'
Altitude : 89 m
Comments (5)
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I have followed this trail verified View more
Information
Easy to follow
Scenery
Easy
Belle balade brabançonne
Merci pour le commentaire !
Je connais bien la région mais ai découvert de nvx chemins. Bel itinéraire, merci 👌
Merci !
Très belle promenade sur chemins, sentiers et belles routes villageoises en pavés. Je m'en suis inspiré (ainsi que d'une autre de vos promenades) pour faire une rando dans cette belle région. Merci pour le partage!