Forêt de Soignes et Parc Solvay - Val et Oli

Entrée en forêt

Chemin

Forêt

Forêt

Val

Croisement à droite

Chemin

Banc

Val

Chemin

Chemin

Arbre

Clairière

Chemin

Arbre à écailles ?

Spécial...

Chemin

Parc Solvay

Chemin

Etang de la Longue Queue

Etang

Cygnes et canards

... et un arbre de films d'horreur...

Château de la Hulpe - Histoire

A l'origine, le domaine faisait partie intégrante de la Forêt de Soignes. En 1833, le marquis Maximilien de Béthune achète 341 ha de forêts, qu'il fait partiellement défricher pour y aménager un parc. Il fait construire trois maisons de garde et deux fermes et entreprend ensuite la construction du château (achevée en 1842), dont il confie la réalisation à l'architecte français Jean-Jacques Nicolas Arveuf-Fransquin et au belge Jean-François Coppens. Érigé au sommet de la colline, de style néo-renaissance flamand très prisé à l'époque, le château, paré de briques rouges avec des lignes de pierres naturelles, est flanqué de quatre tours et de quatre tourelles. Le terrain marécageux du bas de la colline est transformé en étang. De 1871 à 1893, le domaine devient la propriété du baron Antoine de Roest d'Alkemade qui l'agrandit au sud jusqu'à ses limites actuelles en acquérant des prairies, les berges de l'Argentine et les étangs de Nysdam. En 1893, l'industriel Ernest Solvay, Fondateur de la société internationale « Solvay & Co », achète la propriété pour en faire sa résidence d'été. Il confie à Victor Horta le soin de revoir les aménagements intérieurs du château. Une terrasse est aménagée en façade, surmontée d'une marquise vitrée à colonnes de fonte. Ernest Solvay fait réaménager le parc et agrandit encore le domaine qui atteint en 1920, 490 hectares. Ernest Solvay lègue ses biens de son vivant à ses enfants. Le domaine de La Hulpe est divisé entre ses deux fils, Edmond qui reçoit la partie nord et Armand, l'aîné, qui reçoit le château et la partie basse de la propriété, dont l'ensemble constitue le domaine Solvay actuel. Armand Solvay, puis son fils, Ernest-John réalisent d'importants aménagements du domaine qui lui donneront sa configuration actuelle. L'architecte Georges Collin modifie considérablement l'aspect du château. Les tourelles, le clocheton central et la marquise sont supprimés, les flèches des tours sont raccourcies, la brique rouge est recouverte d'un enduit clair. Ernest-John fait construire un belvédère auquel mène un escalier de 140 marches. Un jardin à la française est créé sur un côté du château. Face à la façade principale, une percée rectiligne engazonnée de 800 mètres à travers la forêt se termine par un obélisque de 36 mètres de haut surmonté d'un soleil doré. Il fait planter des espèces exotiques encore présentes aujourd'hui. Préoccupé par la perspective d'un morcellement futur du domaine, il obtient son classement en 1963 et décide quelques années plus tard d'en faire don à l'État belge, à la condition de le maintenir dans son intégrité et de promouvoir les manifestations et rencontres culturelles. Après le décès d'Ernest-John en 1972, cette magnifique propriété de 227 Ha devint accessible au grand public.

Femme-+Oiseau de Folon

Musée Jean-Michel Folon

Faites connaissance avec cet artiste et la Fondation qui gère son œuvre par le biais de 5 faits le concernant. 1) Décrochage scolaire Folon a étudié l'architecture à la célèbre École des arts visuels de La Cambre à Bruxelles. Il n’y terminera pas ses études, et part s’établir à Bougival, près de Paris. C’est dans un pavillon de jardinier qu’il va se consacrer au dessin au cours des cinq années qui suivront. 2) Les goûts et les couleurs C’est en 1960 qu’il expose en France ses premiers dessins, mais ils ne susciteront pas particulièrement l’intérêt. Il décide alors de les présenter à des magazines américains comme Esquire et The New Yorker. Le New Yorker va utiliser ses dessins en couverture... et la carrière de Folon démarre enfin. 3) L’art en mouvement Son œuvre apparaît dans deux stations de métro. La première est la station Montgomery à Bruxelles, pour laquelle il a créé un gigantesque tableau de 165 m2, ‘Magic City’, représentant un paysage vallonné auréolé d'un magnifique arc-en-ciel. La seconde station est Waterloo Station à Londres, pour laquelle il réalise pour Olivetti ‘Paysage’, une décoration murale de 150 m2. 4) Jusqu’au cou En 1997, une grande exposition lui est consacré à Knokke-Le Zoute. Pour marquer l'occasion, Folon a réalisé une sculpture en bronze : La mer, ce grand sculpteur. Une œuvre représentant un homme assis sur la plage, que l’eau recouvre à chaque marée. À un certain moment, il semble se tenir debout. 5) Les honneurs Jean-Michel Folon fut nommé ambassadeur de l'Unicef en 2003. Le Président de la République française Jacques Chirac a décoré Jean-Michel Folon de l'Ordre de la Légion d'honneur. C’est la plus haute distinction française.