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Coeur d'Ixelles

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Trail stats

Distance
6.97 mi
Elevation gain
318 ft
Technical difficulty
Easy
Elevation loss
308 ft
Max elevation
305 ft
TrailRank 
17
Min elevation
305 ft
Trail type
One Way
Coordinates
156
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January 9, 2023
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near Louise, Brussels-Capital Region (Belgique)

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Itinerary description

INTRO
A l’origine, Ixelles n’était qu’un ensemble de faubourgs agricoles séparés les uns des autres, principalement Boondael, Vleurgat, la Cambre, Ixelles-le-Châtelain et Ixelles-sous-Bruxelles (ou Haut-Ixelles). Ce dernier s’est développé aux pieds de la seconde enceinte de Bruxelles, à hauteur de la porte de Namur. Ce n’est qu’après la démolition des fortifications que le quartier s’urbanise vers les étangs et que les différents hameaux ne se rejoignent pour ne former qu’une seule et même commune (en 1795 sous le régime français) peuplée d’à peine 1650 âmes . L’urbanisation commence timidement à partir et autour des chaussées de Wavre et d’Ixelles (dans un style néoclassique sobre, encore aujourd’hui prédominant dans cette partie de la commune). C’est surtout à la fin du 19ème siècle que le reste de la commune ne s’urbanise à toute vitesse (passant en 1900 à 60.000 habitants) et qu’elle commence à changer de visage (styles néo, éclectisme, art nouveau). Depuis 1864, le territoire ixellois est séparé en deux par l’avenue Louise (qui fait, elle, partie de Bruxelles-ville).

S’il n’est pas le plus majestueux au plan patrimonial, le cœur d’Ixelles (du côté Est), situé entre la porte de Namur et la place Flajey est certainement l’un des quartiers les plus cosmopolite (+170 nationalités), animé et surprenant de Bruxelles. C’est probablement l’un des plus varié aussi, comme on peut le voir dans la diversité des négoces : grandes chaines internationales, salons de coiffures congolais, magasins pakistanais, boulangerie polonaise, papeterie anglaise, bars portugais, restaurants asiatiques… La partie haute d’Ixelles est en réalité composé d’une multitude de micro-quartiers : le quartier congolais de Matongé, le quartier branché de St-Boniface, le quartier Léopold dominé par le Parlement Européen, le quartier commerçant du Goulot Louise à de la Porte de Namur et enfin le quartier cosmopolite Flajey-Fernand Coq.
Le Haut d’Ixelles est donc un lieu à multiples facettes qui réservent de nombreuses surprises !

LES INCONTOURNABLES:
- la paisible rue Keyenveld,
- les façades art nouveau du Quartier St-Boniface,
- la pittoresque rue des Artisants,
- le rue Vautier et le musée des Sciences naturelles,
- le parc Léopold et la place Lux

POINTS D'INTERET HORS ITINERAIRE:
- le quartier des étangs d'ixelles (cf itinéraire séparé)
- le quartier Européem (idem)


ITINERAIRE DETAILLE:
1) Goulot Louise et Toison d’Or :
Cet itinéraire démarre du Goulot Louise, carrefour très fréquenté entre le Pentagone, St-Gilles et le Haut d’Ixelles et porte d’entrée de l’avenue Louise. Remontez le bd de la Toison d’Or, importante artère commerçante, et, en arrivant au très chic magasin Apple, prenez la première rue à droite, Rue Capitaine Crespel. Cette rue calme affiche, côté pairs, d’élégante maisons bourgeoises.

2) Holy Trinity Church:
Au n°29 de la rue, derrière une maison de style inspiré de la Renaissance anglaise (également appelée Elizabethan style), se cache une église anglicane -la plus grande et ancienne de Belgique - relevant...du diocèse de Gibraltar! Le bâtiment sur la rue est lui la Church House (le presbytère). Au bout de la rue, tournez à gauche rue de Stassart.

3) Rue Stassart :
Bien qu’il n’en reste aucune trace, la rue Stassart est le berceau de la présence africaine à Bruxelles : c’est là que se concentraient les « cafés coloniaux », notamment fréquentés des Sénégalais et Camerounais en provenance de Paris . Empruntez la rue Stassart jusqu’à la rue Keyenveld. En chemin, faite un petit aller/retour dans la rue des Drapier pour voir l’étonnante décoration de la façade du Hygge Hotel (n°31-33). Au coin de la rue Keyenveld, un superbe édifice style néorenaissance flamande.

4) rue Keyenveld:
Cette très agréable rue piétonne a fait l’objet d’une rénovation très réussie. Vous y verrez une jolie fresque murale (n°8) ainsi que la maison natale de l’actrice anglaise Audrey Hepburn (n°48). Empruntez là jusqu’à la rue du Prince Albert (qui devient ensuite rue de la Paix).
En chemin, petit a/r conseillé dans la petite rue du Berger. Elle a conservé quelques maisons datant de l’époque Empire (vers 1820) : au n°41 à 47, au n°23-25 et, surtout, celle au n°16-18 peinte en pourpre. En outre, la rue du Berger compte plusieurs adresses originales : le Wokr17 (n°17), un magnifique bar et espace de co-working, le Vini Divini (n°24), intimiste restaurant-œnothèque au bas d’un faux-vieux bâtiment à colombage abritant également un hôtel et, à côté, un élégant magasin de fleur derrière lequel se cache un hôtel de charme, très à propos dénommé le ‘Jardin Secret’ (n°22 - impossible d’y jeter un œil à moins d’y loger). De l’autre côté de la rue, un nouvel îlot d’habitations illustrant bien le nouveau style de construction en vogue un peu partout à Bruxelles.

5) Quartier St Boniface :
Jouxtant Matongé, le micro-quartier St Boniface est l’un des coin les plus prisé du haut du haut d’Ixelles. Réputé pour ses bonnes adresses, c’est également un haut lieu de l’art nouveau, essentiellement concentré dans les rues Solvay et St Boniface.
Quant à l’église St Boniface, construite au milieu du XIXe siècle, c’est la toute première église néogothique édifiée à Bruxelles.

6) Chaussée d’Ixelles :
L’artère principale d’Ixelles est aussi l’un des plus importantes rues commerçantes de la Région Bruxelloise. Récemment réaménagée et partiellement fermée au trafic, on y fait volontiers son shopping.
On gagne à présent Matongé via la Galerie d’Ixelles (par laquelle on rejoint ensuite la Galerie de la Porte de Namur).

7) Matongé :
On arrive à la Porte de Namur en empruntant successivement la Galerie d’Ixelles-Matongé puis la Galerie de la Porte de Namur (entrée à côté du Vendôme) et aboutissant au square Lumumba au bas de la Bastion Tower. Hautes en couleur, très animées et pleines de coiffeurs et magasins de vêtements congolais, c’est le dépaysement assuré ! Le nom Matongé provient d’un des quartiers de Kinshasa, c’est depuis plusieurs décennies l’épicentre de la vie africaine à Bruxelles.
Porte de Namur, on est accueilli par une riante peinture murale célébrant Matongé (intitulé « la Porte de l’Amour », n°7 ch. d’Ixelles) - ; de là, on emprunte la chaussée de Wavre, principale artère de Matongé. Cette rue concentre magasins d’alimentation africaines, de vêtements et tissus africains et de salons de beauté.
Plus loin dans la chaussée - non inclus dans l’itinéraire - signalons au n°78, le centre culturel africain Kuumba qui propose diverses activités (cuisine, expositions, cours de langues africaines…) et, au n° 143 les anciens magasins Demeuldre (hélas en liquidation) ainsi que le Musée Camille Lemonnier (n°152).
Empruntez la rue de la Longue Vie animée de multiples restaurants africains. Au croisement avec la rue Solvay, notez les sgraffites de l’immeuble en coin, rappelant le fameux "arbre bénit" situé sur une colline d’Ixelles (avant son urbanisation) auquel on attribuait des pouvoirs de guérison.
Rejoignez la rue de l’Arbre Bénit en passant par l’arrière de l’église St-Boniface, laquelle forme une petite place étrangement restée sans nom officiel.

8) Rues de l’Arbre Bénit et Souveraine :
Avec ses nouveaux immeubles haut de gamme, cette rue illustre bien la gentrification du haut d’Ixelles. L’imposant complexe à appartements côté impairs (baptisé « Ernest the park »), a été édifié sur à l’emplacement de l’ancien site Solvay. De l’autre côté, n°44-46, se trouve un vaste ensemble de bureaux modernes ornés d’une vaste décoration représentant l’arbre bénit qui se trouvait là avant l’urbanisation d’Ixelles. Juste après, un petit parc arboré nouvellement inauguré. Plus loin (hors itinéraire) se trouve l’ancienne maison de l’architecte Paul Saintenoy au n°123 - actuellement occupé par les Œuvres catholiques hongroises (Magyar Haz) - qui abrite l’un des plus beaux vitraux art nouveau de Bruxelles dont on ne voit malheureusement rien de l’extérieure.
Quant à la rue Souveraine, assez charmante avec ses lampadaires à l’ancienne, elle possède un bel ensemble homogène de demeures néoclassiques blanches côté impairs. Côté pairs, on admire l’une des plus belles maisons art nouveau d’Ixelles, la "Villa Kjobenhavn" (n°52) et, un plus loin, un majestueux hôtel néoclassique (au n°40). Au bout de la rue, on arrive à la place Fernand Cocq à droite.

9) Place Fernand Cocq :
Dominant la place trône l’élégante maison communale, sise dans un pavillon néoclassique du début du XIXème qui fut la maison du violoniste virtuose Bériot (qui vécu également à St Josse, dans l’actuelle maison communale) et de la célèbre cantatrice "la Malibran". Quant au reste de la place, également joliment restaurée, elle compense son absence de monuments notables par ses agréables commerces, bars et restaurants tel que l’emblématique Volle Gas, brasserie typiquement bruxelloise.
Un peu plus loin du même côté, jetez un oeil à la Maison de l’Emploi (n°30 rue du Collège), intéressant édifice moderne.
Emprunter la ch. d’Ixelles jusqu’à la rue Maes ; on passe successivement une jolie façade BD (au début de la rue de la Croix), une belle maison néoclassique (n°188), et un ensemble de jolies maisons de style éclectiques (n°202-208). En tournant à gauche dans la rue Maes, on admire de nouveau une jolie fresque murale. Après le rond-point agrémenté d’un marronnier, tournez rue Jean Van Volsem pour rejoindre le musée d’Ixelles.

10) Musée d’Ixelles :
Ce musée occupant les anciens abattoirs du quartier est essentiellement dédié à la peinture des XIX et XXème siècles, notamment en Belgique. En cours de rénovation, il devrait rouvrir ses portes en 2022.
Au bout de la rue Jean Van Volsem, on arrive rue Sans Soucis. A gauche de l’école, un grand édifice style néo-renaissance flamande (n°128), abrite l’Ecole des Arts. Il jouxte un bel édifice contemporain situé juste au-dessus. Rejoignez à présent la rue Malibran.

11) Rue Malibran et Petite rue Malibran : La rue Malibran, populaire rue commerçante aux accents orientaux, possède l’un des sgriffites les plus originaux d’Ixelles (au n°47), signé Paul Cauchie. Conseil : utiliser le zoom de votre appareil pour pouvoir en admirer les détails.
Empruntez ensuite la Petite rue Malibran, étroite et sinueuse ; elle ferait presque penser à une ruelle de village avec ses plantes, son murs en briques et ses pavés. De là, rejoignez la Place Flajey via la rue de la Digue qui compte un étonnant édifice moderne, la Maison de quartier Malibran.

12) Place Flagey :
Depuis qu'elle est devenue piétonne et a été réaménagée en 2008, cette place est devenue l’un des coins les plus animés d’Ixelles. Cette animation, elle le doit à son marché quotidien, ses nombreux bar et cafés, à sa friterie, à la faculté d’architecture (dans un bâtiment hideux) ainsi, évidemment, qu’au Flajey et nombreux autres lieux culturels aux alentours (le théâtre Marni, la Soupape, le Lumen pour en citer quelques-uns)
La place est dominée par l’ancienne Maison de la Radio dit le Flajey, sauvé in extremis de la ruine (il fut même inscrite sur la liste des "100 most endangered sites in the world"), qui se distingue par son architecture "Paquebot" (sous-branche du modernisme et de l’art déco) signé Diongre, et par son acoustique exceptionnelle (c'est un centre musical de premier plan). Au rdc se trouve le Belga, bar dont la terrasse est pris d’assaut les beaux jours.
Quant à la place elle-même, elle forme un ensemble architectural d'un style cohérent comme l'avait imposé le Conseil communal. Les immeubles ont du se calquer sur la hauteur de la Maison de la Radio et recourir au même parement de briques jaune ocre (appelées briques de Fouquemberg). On aime ou on n’aime pas…
La place est agrémentée de trois œuvres : une sorte de tube géant jaune offert par le Goethe Institute pour ses 50ans, un monument à la mémoire de Charles de Coster, auteur du célèbre héro de la lutte contre l’occupant espagnol Thyl Ulenspiegel et décédé à Ixelles, et enfin un buste du grand poète portugais Pessoa, illustrant bien l’importance de la présence portugaise dans la commune.

A l’arrière de la place se tient l’austère et massive église Ste-Croix. Construite fin XIX, elle remplace malheureusement, une ancienne petite église médiévale (qui faisait partie d'un hospice), traditionnellement fréquentée par les charbonniers travaillant dans la forêt de Soignes.
NB- Les beaux quartiers aux abords des étangs d’Ixelles font l’objet d’un itinéraire à part.
Gagnez la rue de la Brasserie via l’adorable crèche de style cottage au n°11 rue du Nid.

13) Rue de la Brasserie - quartier Germoir :
Comme l’indique le nom de la rue, ce quartier, implantée dans la vallée du Maelbeek, était fortement marqué par l’activité brassicole qui y perdura jusqu’au la fin du XIXe siècle. Y était notamment établi l’importante Brasserie Léopold. D’autres rues rappellent d’ailleurs ce passé : rue de la Cuve, rue de la Levure, rue du Serpentin.
Au début de la rue, une maison possédant de jolis sgraffites (n°154) et, au bout de la montée et de l’interminable enfilable de maisons bruxelloises, on peut voir un surprenant édifice moderne suivi d’un bel ensemble de cinq maisons de maître d’inspiration art nouveau (n°19-11, mettez-vous sur le trottoir côté pair pour pouvoir bien les contempler).

Arrivé à l’avenue de la Couronne, au lieu de directement remonter vers Trône nous vous proposons un détour pour voir la pittoresque rue des Artisants, laquelle possède un charmant ensemble - l’un des plus homogènes de Bruxelles ! - de mignonnes petites maisons ouvrières épousant le dénivelé. Regagnez l’avenue de la Couronne via le quai de la "gare" Germoir (depuis lequel on a une intéressante vue sur la végétation à l’arrière des maisons de la rue du Viver). Pour la petite histoire, sachez que le quartier au bas de la rue des Deux Ponts bordait le Maelbeek et d’appelait le "Verloren Hoek" (le Coin perdu).
PS : au coin de l’avenue et de la rue des Liégeois se trouve Garcia, probablement la boulangerie portugaise la plus célèbre de Bruxelles (surtout pour ses délicieuses pasteis de nata). Comme vous l’aurez peut-être remarqué, ce n’est pas le seul établissement portugais du quartier du Germoir, marqué par une forte présence portugaise.

14) Avenue de la Couronne :
Cette artère très fréquentée attire rarement l’attention des passants mais possède ici et là de jolies maisons bruxelloises, notamment sur le tronçon entre Germoir et le pont où, entre les n°72 à 88, on peut admirer une belle enfilade de maisons de maître de style éclectique dotés d’élégants bow-windows (longer la rue côté impairs pour les voir).
Mais ce n’est pas là que réside le principal intérêt de l’avenue. Il s’agit surtout du pont au-dessus (20m) de la rue Gray sous laquelle coule le Maelbeek depuis lequel l’on découvre un vaste panorama d’Ixelles (tandis que de l’autre côté, moins impressionnant, on aperçoit jusqu’à la statue surplombant le Cinquantenaire). L’escalier qui descend du pont vers la rue Gray jouxte le charmant jardin-potager collectif "Gray-Couronne" et dont l’accès est limité aux potagistes (à ne pas confondre avec le potager collectif "Gray" situé dans l’impasse des Moineaux et en plein chantier). De part de d’autre du pont, trois majestueuses demeures
Plus loin, mentionnons au n°12 le centre culturel flamand Elzenhof qui organise de nombreuses activités (dont des expo et un "repair cafe" chaque 1er dimanche du mois) et qui possède un agréable jardin accessible à tous.

15) Quartier Sceptre
Arrivé place Blyckaerts au milieu de laquelle une statue célèbre le peintre Wiertz, tournez rue du Sceptre. Depuis le pont, on aperçoit au loin l’église St Antoine d’Etterbeek. Au lieu de directement prendre la passerelle rejoignant le parc du Viaduc, passage conseillé par le quartier Sceptre. La pittoresque rue du Sceptre (dont le relief ferait presque penser aux rues de San Francisco) qui compte quelques jolies maisons ornées de sgraffites ou de vitraux (n°22, 24, 25, 35, 54, 71, 74 et 83) et au bas de laquelle se trouve le théâtre avant-gardiste le Varia. Gagnez la charmante impasse rue Wayenberg n°12 (faisant face à un intéressant édifice moderne), puis l’institut Marie Haps, sise dans l’une des dernières propriétés de campagne du début du 19ème siècle à Ixelles. Cette demeure fut un temps utilisé comme hôpital, époque à laquelle fut érigé la petite chapelle néogothique à côté.
Au bas des escaliers menant au Musée des Sciences Naturelles, notez le dinosaure peint sur le mur.
Plus loin (hors itinéraire), signalons le potager collectif "Gray" situé dans l’impasse des Moineaux – pour l’instant en plein chantier.

16) Parc du VIaduc
Depuis peu, il est désormais possible de rejoindre la place Lux depuis Blyckaerts grâce à une agréable passerelle piétonne longeant la voie ferrée et depuis laquelle on a une surprenante vue sur l’arrière des maisons ainsi que sur le quartier Européen. Depuis la passerelle, on peut rejoindre le petit parc du Viaduc, établi sur le jardin d’une ancienne maison de campagne (qui abrite, elle, la "Maison de la solidarité"). Regagnez la passerelle en sortant du parc pour arriver à l’esplanade Solidarnosc du Parlement Européen.

17) Rue Vautier :
La rue Vautier est l’une des plus charmantes du quartier Léopold avec ses élégantes maisons rouges précédées d’un petit jardinet. Elle conduit successivement au Musée des sciences naturelles puis au Musée Wiertz. Parmi ses nombreux trésors du premier, l’une des plus grandes collections de squelettes de dinosaure au monde dont les fameux iguanodons de Bernissart. Signalons que le musée est précédé un discret petit parc surplombant la ch. de Wavre, lequel offre une belle vue sur l’institut Marie Haps.

Le Musée Wiertz (gratuit) expose un peintre romantique belge assez méconnu qui négocia habilement avec l’Etat l’octroi d’un atelier en échanges de ses œuvres (œuvres que, sous le prétexte qu'elles n'étaient jamais finies, Wiertz refusait de céder). Ce peintre-fonctionnaire est surtout connu pour les dimensions démesurées de certains de ses tableaux. Le musée jouxte le "Jardin des Citoyens", petit parc accolé à l’atelier du peintre né en 2020 grâce au Parlement européen. Il abrite plusieurs œuvres dont des statues de philosophes et d’artistes européens illustres mettent en lumière le caractère historique des lieux. Le jardin dispose également d’un pavillon de musique, qui accueille des concerts en été.
Gagnez le parc Léopold par la discrète allée longeant le Musée des sciences naturelle (passant romantiquement sous la branche d’un arbre).

18) Parc Léopold :
Bien que situé en dehors de la commune d’Ixelles, faites un petit tour du parc Léopold est une véritable oasis au cœur du quartier européen : on s’y repose, promène ou piquenique en toute quiétude. Outre son intérêt paysager, il recèle de nombreuses curiosités. A l’origine ce devait être un parc zoologique (comme en témoigne la porte d’entrée côté place Jean Rey) mais il fit faillite. Le parc fut ensuite reçu ensuite une toute autre affectation : celui de parc scientifique et médical. La Belgique de la fin du 19ème siècle était en effet l’une des terres les plus dynamiques, modernes et novatrices. Elle accueillit plusieurs expositions universelles et conférences scientifiques d’envergure mondiales. C’est ainsi que furent réunis dans l’actuelle bibliothèque Solvay les plus brillants esprits de cette époque (Einstein, Max Planck, Marie Curie, Bohr…) à l’occasion des Congrès Solvay.

En longeant le Musée des sciences naturelle, on en aperçoit les deux parties anciennes : d’abord la partie néoclassique qui était à l’origine un ancien couvent puis la partie de style néogothique rajoutée ultérieurement. De l’autre côté du musée on peut voire une petite maison - l’ancienne maison de fonction du directeur du zoo - formant un contraste étonnant avec le Parlement Européen.
Depuis le haut du parc, descendez en direction de la place Jourdan ; on aperçoit la tour d’Eggevoort, étrange petit vestige médiéval, puis l’ancien Institut d’Anatomie, actuellement occupé par une école et par Brulabo, intercommunale chargée – entre autres - d'opérer des analyse de la qualité de l'eau.
En faisant le tour de l’étang, on a une belle vue sur le Parlement Européen et les différents édifices du parc, à savoir :
- la belle Bibliothèque Solvay (ancien Institut de Sociologie), dotée d’un magnifique intérieure d’inspiration art nouveau
- le prestigieux Lycée Jacqmain (ancien Institut de Physiologie).
- Maison de l’histoire européenne (gratuit), musée fort intéressant sis dans un bel édifice art-déco signé Michel Polak qui était, à l’origine, l’Institut dentaire Eastman pour enfants défavorisés. Outre le musée, on peut y admirer de surprenantes peintures murales illustrant les Fables de La Fontaine.
Gagnez la sortie du parc à droite de l’hémicycle du Parlement Européen – ce bout du parc contient trois détails curieux : 12 statues d’autruches la tête dans le sol (allusion aux citoyens européens ?), un morceau du mur de Berlin et un filtre à air végétal. Le bâtiment ancien que l’on voit derrière la clôture abrite le siège de la représentation de la Bavière, à l’origine c’était l’Institut Pasteur.

19) Place du Luxembourg :
Célébrissime dans la "EU bubble" pour ses afterworks les jeudis soir, la "place Lux" a gardé son unité architecturale néoclassique qui se marie harmonieusement avec le bâtiment moderne du Parlement Européen. Ce dernier est précédé l’ancienne gare du Luxembourg, rebaptisée « Station Europe » et servant d’accueil aux touristes. La place accueille avec son petit marché alimentaire les mardis.
Le Parlement Européen, fut construit début des années 90 pour, officiellement, abriter un centre international de congrès mais, officieusement, dans l’idée d’ensuite accueillir et fixer le Parlement à Bruxelles . Avant lui se trouvait ici la grande brasserie Léopold, stratégiquement située à côté de la gare du même nom afin d’aisément desservir tout le pays. Cette brasserie, initialement implantée aux étangs d’Ixelles, était active depuis plus d’un siècle.
Côté gauche de l’esplanade Solidarnosc, le Parlamentarium est un musée didactique relate l’histoire et le fonctionnement de l’institution.

20) Le square de Meeûs :
Ce square entouré de bureaux possède de belles sculptures dont un très bel ange doré. L’air de cet agréable square est devenu plus respirable depuis que seuls les taxis et les bus peuvent y circuler.
Rejoignez la place de Londres via la rue Caroly. Au n°23-25 de celle-ci, un élégant édifice néoclassique abritant Brewers of Europe, association/lobby défendant les intérêts de - tenez-vous bien – près de 9500 brasseries européennes (selon leur site) puis au n°19 de celle-ci une jolie maison art nouveau.
A l’angle avec la rue du Trône, notez la belle vitrine art nouveau du restaurant La Poissonnerie (la décoration intérieure et la cuisine méritent également le détour).

21) Quartier Trône
Place de Londres : Cette petite place triangulaire semi-piétonne ne charme pas par son architecture mais pas son ambiance village. C’est l’un des lieux préférés des agents du Parlement Européen pour un lunch ou un apéro.
Juste avant de gagner le petit parc de la rue du Champs de Mars (propriété privée d’ING mais ouvert au public), signalons la Maison Africaine au n°33 rue d’Alsace-Lorraine, organisme aidant les étudiants africains arrivant à Bruxelles.
Jetez un œil à l’élégant siège de la Fondation Universitaire (Rue d'Egmont 11), qui possède un bel intérieur à découvrir lors des journées du patrimoines, et prenez la rue du Champ de Mars où l’on découvre l’un des bâtiments les plus originaux de la Commission Européen : un édifice moderne incorporé à un édifice ancien de style éclectique - peut-être l’exemple de façadisme le plus réussi de la capitale.

Waypoints

PictographWaypoint Altitude 237 ft

bvd Toison d'Or (Apple Store)

Cet itinéraire démarre place Louise, carrefour très fréquenté entre le Pentagone, St-Gilles et Ixelles. De là commence l'avenue Louise, d'abord assez étroite jusqu'à la place Stephanie - d'ou le surnom de 'Goulot Louise' de ce tronçon - puis se transformant ensuite en large boulevard arboré par la suite (qui était à l'origine une agréable promenade, hélas transformée semi-autoroute urbaine). Le Goulot Louise est une artère commerçante chic. Ses perpendiculaires, les rues Jourdan et Jean de Stas, sont d'agréables rues piétonnes pleines de restaurants. Remontez le bd de la Toison d’Or, importante artère commerçante, et, en arrivant au très chic magasin Apple, prenez la première rue à droite, Rue Capitaine Crespel. Cette rue calme affiche, côté pairs, d’élégante maisons bourgeoises.

PictographWaypoint Altitude 257 ft

Holy Trinity Church

Au n°29 de la rue, derrière une maison de style inspiré de la Renaissance anglaise (également appelé style élisabéthain), se cache une église anglicane -la plus grande et ancienne de Belgique - relevant étonnament du diocèse de Gibraltar! Le bâtiment sur la rue est lui la Church House (le presbytère). Au bout de la rue, tournez à gauche rue de Stassart.

PictographWaypoint Altitude 273 ft

rue Stassart (Hygge hotel)

Bien qu’il n’en reste aucune trace, la rue Stassart est le berceau de la présence africaine à Bruxelles : c’est là que se concentraient les « cafés coloniaux », notamment fréquentés des Sénégalais et Camerounais en provenance de Paris . Empruntez la rue Stassart jusqu’à la rue Keyenveld. En chemin, faite un petit aller/retour dans la rue des Drapier pour voir l’étonnante décoration de la façade du Hygge Hotel (n°31-33). Au coin de la rue Keyenveld, un superbe édifice style néorenaissance flamande.

PictographWaypoint Altitude 282 ft

rue Keyenveld

La rue Keyenveld, devenue piétonne et truffée de plantes, est l'une des plus charmantes d'Ixelles. Dans l'une de ses maisons est née Audrey Hepburn (n°48); à voir aussi une jolie fresque murale (n°8) Avant de rejoindre la rue du Prince Albert (qui devient ensuite rue de la Paix), petit a/r conseillé dans la petite rue du Berger. Elle a conservé quelques maisons datant de l’époque Empire (vers 1820) : au n°41 à 47, au n°23-25 et, surtout, celle au n°16-18 peinte en pourpre. En outre, la rue du Berger compte plusieurs adresses originales : le Wokr17 (n°17), un magnifique bar et espace de co-working, le Vini Divini (n°24), intimiste restaurant-œnothèque au bas d’un faux-vieux bâtiment à colombage abritant également un hôtel et, à côté, un élégant magasin de fleur derrière lequel se cache un hôtel de charme, très à propos dénommé le ‘Jardin Secret’ (n°22 - impossible d’y jeter un œil à moins d’y loger). De l’autre côté de la rue, un nouvel îlot d’habitations illustrant bien le nouveau style de construction en vogue un peu partout à Bruxelles.

PictographWaypoint Altitude 276 ft

Quartier St-Boniface (art nouveau)

Jouxtant Matongé, le micro-quartier St Boniface est l’un des coin les plus prisé du haut du haut d’Ixelles. Réputé pour ses bonnes adresses, c’est également un haut lieu de l’art nouveau, essentiellement concentré dans les rues Solvay et St Boniface. Quant à l’église St Boniface, construite au milieu du XIXe siècle, c’est la toute première église néogothique édifiée à Bruxelles. Après avoir admiré les façades art nouveau de St-Boniface, rejoingnez la chaussée d'Ixelles. L’artère principale d’Ixelles est aussi l’un des plus importantes rues commerçantes de la Région Bruxelloise, elle a été récemment réaménagée et partiellement fermée au trafic. On gagne à présent Matongé via la Galerie d’Ixelles (par laquelle on rejoint ensuite la Galerie de la Porte de Namur).

PictographWaypoint Altitude 275 ft

Matongé

On arrive à la Porte de Namur en empruntant successivement la Galerie d’Ixelles-Matongé puis la Galerie de la Porte de Namur (entrée à côté du Vendôme) et aboutissant au square Lumumba au bas de la Bastion Tower. Hautes en couleur, très animées et pleines de coiffeurs et magasins de vêtements congolais, c’est le dépaysement assuré ! Le nom Matongé provient d’un des quartiers de Kinshasa, c’est depuis plusieurs décennies l’épicentre de la vie africaine à Bruxelles. Porte de Namur, on est accueilli par une riante peinture murale célébrant Matongé (intitulé « la Porte de l’Amour », n°7 ch. d’Ixelles) - ; de là, on emprunte la chaussée de Wavre, principale artère de Matongé. Cette rue concentre magasins d’alimentation africaines, de vêtements et tissus africains et de salons de beauté. Plus loin dans la chaussée - non inclus dans l’itinéraire - signalons au n°78, le centre culturel africain Kuumba qui propose diverses activités (cuisine, expositions, cours de langues africaines…) et, au n° 143 les anciens magasins Demeuldre (hélas en liquidation) ainsi que le Musée Camille Lemonnier (n°152). Empruntez la rue de la Longue Vie animée de multiples restaurants africains. Au croisement avec la rue Solvay, notez les sgraffites de l’immeuble en coin, rappelant le fameux "arbre bénit" situé sur une colline d’Ixelles (avant son urbanisation) auquel on attribuait des pouvoirs de guérison. Rejoignez la rue de l’Arbre Bénit en passant par l’arrière de l’église St-Boniface, laquelle forme une petite place étrangement restée sans nom officiel.

PictographWaypoint Altitude 289 ft

Magyar Haz

Hors itinéraire, la Magyar Haz (Œuvres catholiques hongroises) occupe l’ancienne maison de l’architecte Paul Saintenoy au n°123 qui abrite l’un des plus beaux vitraux art nouveau de Bruxelles (dont on ne voit malheureusement rien de l’extérieure). L'édifice est souvent visitable lors des journées du patrimoine.

PictographWaypoint Altitude 274 ft

Rues de l’Arbre Bénit et Souveraine

Avec ses nouveaux immeubles haut de gamme, cette rue illustre bien la gentrification du haut d’Ixelles. L’imposant complexe à appartements côté impairs (baptisé « Ernest the park »), a été édifié sur à l’emplacement de l’ancien site Solvay. De l’autre côté, n°44-46, se trouve un vaste ensemble de bureaux modernes ornés d’une vaste décoration représentant l’arbre bénit qui se trouvait là avant l’urbanisation d’Ixelles. Juste après, un petit parc arboré nouvellement inauguré. Plus loin (hors itinéraire) se trouve l’ancienne maison de l’architecte Paul Saintenoy au n°123 (cf point précédent). Quant à la rue Souveraine, assez charmante avec ses lampadaires à l’ancienne, elle possède un bel ensemble homogène de demeures néoclassiques blanches côté impairs. Côté pairs, on admire l’une des plus belles maisons art nouveau d’Ixelles, la "Villa Kjobenhavn" (n°52) et, un plus loin, un majestueux hôtel néoclassique (au n°40). Au bout de la rue, on arrive à la place Fernand Cocq à droite.

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Maison communal

Dominant la place trône l’élégante maison communale, sise dans un pavillon néoclassique du début du XIXème qui fut la maison du violoniste virtuose Bériot (qui vécu également à St Josse, dans l’actuelle maison communale) et de la célèbre cantatrice "la Malibran". Quant au reste de la place, également joliment restaurée (espaces verts, bancs, fontaines), elle compense son absence de monuments notables par ses agréables commerces, bars et restaurants tel que l’emblématique Volle Gas, brasserie typiquement bruxelloise. Un peu plus loin du même côté, jetez un oeil à la Maison de l’Emploi (n°30 rue du Collège), intéressant édifice moderne. Emprunter la ch. d’Ixelles jusqu’à la rue Maes ; on passe successivement une jolie façade BD (au début de la rue de la Croix), une belle maison néoclassique (n°188), et un ensemble de jolies maisons de style éclectiques (n°202-208). En tournant à gauche dans la rue Maes, on admire de nouveau une jolie fresque murale. Après le rond-point agrémenté d’un marronnier, tournez rue Jean Van Volsem pour rejoindre le musée d’Ixelles.

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Musée communal d'Ixelles

Ce musée occupant les anciens abattoirs du quartier est essentiellement dédié à la peinture des XIX et XXème siècles, notamment en Belgique. Après une longue rénovation, il a enfin rouvert ses portes. . Au bout de la rue Jean Van Volsem, on arrive rue Sans Soucis. A gauche de l’école, un grand édifice style néo-renaissance flamande (n°128), abrite l’Ecole des Arts. Il jouxte un bel édifice contemporain situé juste au-dessus. Rejoignez à présent la rue Malibran.

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Petite rue Malibran

La rue Malibran, populaire rue commerçante aux accents orientaux, possède l’un des sgriffites les plus originaux d’Ixelles (au n°47), signé Paul Cauchie. Conseil : utiliser le zoom de votre appareil pour pouvoir en admirer les détails. Empruntez ensuite la Petite rue Malibran, étroite et sinueuse ; elle ferait presque penser à une ruelle de village avec ses plantes, son murs en briques et ses pavés. De là, rejoignez la Place Flajey via la rue de la Digue qui compte un étonnant édifice moderne, la Maison de quartier Malibran.

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Flajey

Depuis qu'elle est devenue piétonne et a été réaménagée en 2008, cette place est devenue l’un des coins les plus animés d’Ixelles. Cette animation, elle le doit à son marché quotidien, ses nombreux bar et cafés, à sa friterie, à la faculté d’architecture (dans un bâtiment hideux) ainsi, évidemment, qu’au Flajey et nombreux autres lieux culturels aux alentours (le théâtre Marni, la Soupape, le Lumen pour en citer quelques-uns) La place est dominée par l’ancienne Maison de la Radio dit le Flajey, sauvé in extremis de la ruine (il fut même inscrite sur la liste des "100 most endangered sites in the world"), qui se distingue par son architecture "Paquebot" (sous-branche du modernisme et de l’art déco) signé Diongre, et par son acoustique exceptionnelle (c'est un centre musical de premier plan). Au rdc se trouve le Belga, bar dont la terrasse est pris d’assaut les beaux jours. Quant à la place elle-même, elle forme un ensemble architectural d'un style cohérent comme l'avait imposé le Conseil communal. Les immeubles ont du se calquer sur la hauteur de la Maison de la Radio et recourir au même parement de briques jaune ocre (appelées briques de Fouquemberg). On aime ou on n’aime pas… La place est agrémentée de trois œuvres : une sorte de tube géant jaune offert par le Goethe Institute pour ses 50ans, un monument à la mémoire de Charles de Coster, auteur du célèbre héro de la lutte contre l’occupant espagnol Thyl Ulenspiegel et décédé à Ixelles, et enfin un buste du grand poète portugais Pessoa, illustrant bien l’importance de la présence portugaise dans la commune. A l’arrière de la place se tient l’austère et massive église Ste-Croix. Construite fin XIX, elle remplace malheureusement, une ancienne petite église médiévale (qui faisait partie d'un hospice), traditionnellement fréquentée par les charbonniers travaillant dans la forêt de Soignes. Gagnez la rue de la Brasserie via l’adorable crèche de style cottage au n°11 rue du Nid. NB- Les beaux quartiers aux abords des étangs d’Ixelles font l’objet d’un itinéraire à part.

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Rue de la Brasserie (art nouveau) - quartier Germoir

Comme l’indique le nom de la rue, ce quartier, implantée dans la vallée du Maelbeek, était fortement marqué par l’activité brassicole qui y perdura jusqu’au la fin du XIXe siècle. Y était notamment établi l’importante Brasserie Léopold. D’autres rues rappellent d’ailleurs ce passé : rue de la Cuve, rue de la Levure, rue du Serpentin. Au début de la rue, une maison possédant de jolis sgraffites (n°154) et, au bout de la montée et de l’interminable enfilable de maisons bruxelloises, on peut voir un surprenant édifice moderne suivi d’un bel ensemble de cinq maisons de maître d’inspiration art nouveau (n°19-11, mettez-vous sur le trottoir côté pair pour pouvoir bien les contempler). Arrivé à l’avenue de la Couronne, au lieu de directement remonter vers Trône nous vous proposons un détour pour voir la pittoresque rue des Artisants (cf point suivant) PS : au coin de l’avenue et de la rue des Liégeois se trouve Garcia, probablement la boulangerie portugaise la plus célèbre de Bruxelles (surtout pour ses délicieuses pasteis de nata). Comme vous l’aurez peut-être remarqué, ce n’est pas le seul établissement portugais du quartier du Germoir, marqué par une forte présence portugaise.

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rue des artisants

Cette rue méconnu, tout en relief, possède un charmant ensemble - l’un des plus homogènes de Bruxelles - de mignonnes petites maisons ouvrières épousant la pente. Regagnez l’avenue de la Couronne via le quai de la "gare" Germoir (depuis lequel on a une intéressante vue sur la végétation à l’arrière des maisons de la rue du Viver). Pour la petite histoire, sachez que le quartier au bas de la rue des Deux Ponts bordait le Maelbeek et d’appelait le "Verloren Hoek" (le Coin perdu).

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Jardin potager collectif Gray Couronne + panorama

Avenue de la Couronne : cette artère très fréquentée attire rarement l’attention des passants mais possède ici et là de jolies maisons bruxelloises, notamment sur le tronçon entre Germoir et le pont où, entre les n°72 à 88, on peut admirer une belle enfilade de maisons de maître de style éclectique dotés d’élégants bow-windows (longer la rue côté impairs pour les voir). Mais ce n’est pas là que réside le principal intérêt de l’avenue. Il s’agit surtout du pont au-dessus (20m) de la rue Gray sous laquelle coule le Maelbeek depuis lequel l’on découvre un vaste panorama d’Ixelles (tandis que de l’autre côté, moins impressionnant, on aperçoit jusqu’à la statue surplombant le Cinquantenaire). L’escalier qui descend du pont vers la rue Gray jouxte le charmant jardin-potager collectif "Gray-Couronne" et dont l’accès est limité aux potagistes (à ne pas confondre avec le potager collectif "Gray" situé dans l’impasse des Moineaux et en plein chantier). De part de d’autre du pont, trois majestueuses demeures. Plus loin, mentionnons au n°12 le centre culturel flamand Elzenhof qui organise de nombreuses activités (dont des expo et un "repair cafe" chaque 1er dimanche du mois) et qui possède un agréable jardin accessible à tous.

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Elzenhof

Le centre culturel flamand Elzenhof qui organise de nombreuses activités (dont des expo et un "repair cafe" chaque 1er dimanche du mois) et qui possède un agréable jardin accessible à tous.

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quartier Sceptre

Arrivé place Blyckaerts au milieu de laquelle une statue célèbre le peintre Wiertz, tournez rue du Sceptre. Depuis le pont, on aperçoit au loin l’église St Antoine d’Etterbeek. Au lieu de directement prendre la passerelle rejoignant le parc du Viaduc, passage conseillé par le quartier Sceptre. La pittoresque rue du Sceptre (dont le relief ferait presque penser aux rues de San Francisco) qui compte quelques jolies maisons ornées de sgraffites ou de vitraux (n°22, 24, 25, 35, 54, 71, 74 et 83) et au bas de laquelle se trouve le théâtre avant-gardiste le Varia. Gagnez la charmante impasse rue Wayenberg n°12 (faisant face à un intéressant édifice moderne), puis l’institut Marie Haps, sise dans l’une des dernières propriétés de campagne du début du 19ème siècle à Ixelles. Cette demeure fut un temps utilisé comme hôpital, époque à laquelle fut érigé la petite chapelle néogothique à côté. Au bas des escaliers menant au Musée des Sciences Naturelles, notez le dinosaure peint sur le mur. Plus loin (hors itinéraire), signalons le potager collectif "Gray" situé dans l’impasse des Moineaux.

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parc du Viaduc

La passerelle piétonne longeant la voie ferrée permet de rejoindre la place Lux depuis Blyckaerts, elle offre a une surprenante vue sur l’arrière des maisons ainsi que sur le quartier Européen. Depuis la passerelle, on peut rejoindre le petit parc du Viaduc, établi sur le jardin d’une ancienne maison de campagne (qui abrite, elle, la "Maison de la solidarité"). Regagnez la passerelle en sortant du parc pour arriver à l’esplanade Solidarnosc du Parlement Européen.

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rue Vautier et musées

La rue Vautier est l’une des plus charmantes du quartier Léopold avec ses élégantes maisons rouges précédées d’un petit jardinet. Elle conduit successivement au Musée des sciences naturelles puis au Musée Wiertz. Parmi ses nombreux trésors du premier, l’une des plus grandes collections de squelettes de dinosaure au monde dont les fameux iguanodons de Bernissart. Signalons que le musée est précédé un discret petit parc surplombant la ch. de Wavre, lequel offre une belle vue sur l’institut Marie Haps. Le Musée Wiertz (gratuit) expose un peintre romantique belge assez méconnu qui négocia habilement avec l’Etat l’octroi d’un atelier en échanges de ses œuvres (œuvres que, sous le prétexte qu'elles n'étaient jamais finies, Wiertz refusait de céder). Ce peintre-fonctionnaire est surtout connu pour les dimensions démesurées de certains de ses tableaux. Le musée jouxte le "Jardin des Citoyens", petit parc accolé à l’atelier du peintre né en 2020 grâce au Parlement européen. Il abrite plusieurs œuvres dont des statues de philosophes et d’artistes européens illustres mettent en lumière le caractère historique des lieux. Le jardin dispose également d’un pavillon de musique, qui accueille des concerts en été. Gagnez le parc Léopold par la discrète allée longeant le Musée des sciences naturelle (passant romantiquement sous la branche d’un arbre).

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Parc Léopold

Bien que situé en dehors de la commune d’Ixelles, faites un petit tour du parc Léopold est une véritable oasis au cœur du quartier européen : on s’y repose, promène ou piquenique en toute quiétude. Outre son intérêt paysager, il recèle de nombreuses curiosités. A l’origine ce devait être un parc zoologique (comme en témoigne la porte d’entrée côté place Jean Rey) mais il fit faillite. Le parc fut ensuite reçu ensuite une toute autre affectation : celui de parc scientifique et médical. La Belgique de la fin du 19ème siècle était en effet l’une des terres les plus dynamiques, modernes et novatrices. Elle accueillit plusieurs expositions universelles et conférences scientifiques d’envergure mondiales. C’est ainsi que furent réunis dans l’actuelle bibliothèque Solvay les plus brillants esprits de cette époque (Einstein, Max Planck, Marie Curie, Bohr…) à l’occasion des Congrès Solvay. En longeant le Musée des sciences naturelle, on en aperçoit les deux parties anciennes : d’abord la partie néoclassique qui était à l’origine un ancien couvent puis la partie de style néogothique rajoutée ultérieurement. De l’autre côté du musée on peut voire une petite maison - l’ancienne maison de fonction du directeur du zoo - formant un contraste étonnant avec le Parlement Européen. Depuis le haut du parc, descendez en direction de la place Jourdan ; on aperçoit la tour d’Eggevoort, étrange petit vestige médiéval, puis l’ancien Institut d’Anatomie, actuellement occupé par une école et par Brulabo, intercommunale chargée – entre autres - d'opérer des analyse de la qualité de l'eau. En faisant le tour de l’étang, on a une belle vue sur le Parlement Européen et les différents édifices du parc, à savoir : - la belle Bibliothèque Solvay (ancien Institut de Sociologie), dotée d’un magnifique intérieure d’inspiration art nouveau - le prestigieux Lycée Jacqmain (ancien Institut de Physiologie). - Maison de l’histoire européenne (gratuit), musée fort intéressant sis dans un bel édifice art-déco signé Michel Polak qui était, à l’origine, l’Institut dentaire Eastman pour enfants défavorisés. Outre le musée, on peut y admirer de surprenantes peintures murales illustrant les Fables de La Fontaine. Gagnez la sortie du parc à droite de l’hémicycle du Parlement Européen – ce bout du parc contient trois détails curieux : 12 statues d’autruches la tête dans le sol (allusion aux citoyens européens ?), un morceau du mur de Berlin et un filtre à air végétal. Le bâtiment ancien que l’on voit derrière la clôture abrite le siège de la représentation de la Bavière, à l’origine c’était l’Institut Pasteur.

PictographWaypoint Altitude 229 ft

Place Lux

Célébrissime dans la "EU bubble" pour ses afterworks les jeudis soir, la "place Lux" a gardé son unité architecturale néoclassique qui se marie harmonieusement avec le bâtiment moderne du Parlement Européen. Ce dernier est précédé l’ancienne gare du Luxembourg, rebaptisée « Station Europe » et servant d’accueil aux touristes. La place accueille avec son petit marché alimentaire les mardis. Le Parlement Européen, fut construit début des années 90 pour, officiellement, abriter un centre international de congrès mais, officieusement, dans l’idée d’ensuite accueillir et fixer le Parlement à Bruxelles . Avant lui se trouvait ici la grande brasserie Léopold, stratégiquement située à côté de la gare du même nom afin d’aisément desservir tout le pays. Cette brasserie, initialement implantée aux étangs d’Ixelles, était active depuis plus d’un siècle. Côté gauche de l’esplanade Solidarnosc, le Parlamentarium est un musée didactique relate l’histoire et le fonctionnement de l’institution.

PictographWaypoint Altitude 253 ft

Square de Meeus - Pl de Londres

Ce square entouré de bureaux possède de belles sculptures dont un très bel ange doré. L’air de cet agréable square est devenu plus respirable depuis que seuls les taxis et les bus peuvent y circuler. Rejoignez la place de Londres via la rue Caroly. Au n°23-25 de celle-ci, un élégant édifice néoclassique abritant Brewers of Europe, association/lobby défendant les intérêts de - tenez-vous bien – près de 9500 brasseries européennes (selon leur site) puis au n°19 de celle-ci une jolie maison art nouveau. A l’angle avec la rue du Trône, notez la belle vitrine art nouveau du restaurant La Poissonnerie (la décoration intérieure et la cuisine méritent également le détour). La place de Londres est une petite place triangulaire semi-piétonne, elle ne charme pas par son architecture mais pas son ambiance village. C’est l’un des lieux préférés des agents du Parlement Européen pour un lunch ou un apéro.

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quartier Trône

Quittez la place de Londres pour gagner le petit parc de la rue du Champs de Mars (propriété privée d’ING mais ouvert au public), signalons la Maison Africaine au n°33 rue d’Alsace-Lorraine, organisme aidant les étudiants africains arrivant à Bruxelles. Jetez un œil à l’élégant siège de la Fondation Universitaire (Rue d'Egmont 11), qui possède un bel intérieur à découvrir lors des journées du patrimoines, et prenez la rue du Champ de Mars où l’on découvre l’un des bâtiments les plus originaux de la Commission Européen : un édifice moderne incorporé à un édifice ancien de style éclectique - peut-être l’exemple de façadisme le plus réussi de la capitale. Enfin, rejoignez la station de métro Trône par la petite ceinture. Avant de passer l’imposant siège d’ING, on passe devant trois hôtels de maître (n°22-20) dont on s’étonne de la survivance dans ce quartier de bureau. De l'autre côté du boulevard, on aperçoit un imposant édifice (place du trône 1) de style ancien, datant en réalité de 1930 (de Michel Polak) qui fut le siège des nazis en Belgique (la Gestapo était, quant à elle, installé aux n°347 et 453 de l'avenue Louise). Il est couplé à un intéressant édifice moderne.

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