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Sierra de los Filabres 2022, 2/2: vía verde del Hierro, puerto de Escúllar y Calar Alto

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Trail stats

Distance
101.6 mi
Elevation gain
12,595 ft
Technical difficulty
Difficult
Elevation loss
12,595 ft
Max elevation
7,072 ft
TrailRank 
32
Min elevation
2,468 ft
Trail type
Loop
Time
13 hours one minute
Coordinates
8195
Uploaded
October 8, 2022
Recorded
April 2022
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near Bacarés, Andalucía (España)

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Itinerary description

Sierra de los Filabres 2022, 2/2
collado del Ramal, las Menas, via verde del Hierro, puerto de Escullar et Calar Alto

à cheval sur les provinces andalouses d'Almería et de Granada
asphalté, à l'exception de certaines parties de la voie verte (dont le revêtement restait tout de même excellent), de mon crochet vers l'Aljibe de Serón (une partie à pied) et d'un saut de voie ferrée


Préambule: comme ça arrive parfois ailleurs en Espagne, la toponymie n'est pas toujours très nette: ça n'engage que moi, mais la sierra de los Filabres (à l'Est) et la sierra de Baza (à l'Ouest) me semblent ne constituer qu'une seule et même chaîne de montagnes...

🏁 On prend les mêmes et on recommence! Comme la veille, je regrimpe le collado del Ramal (1694m) (toujours aussi raide, ce cochon!), mais cette fois-ci, je prends à droite (au lieu de poursuivre la montée vers Calar Alto). Je quitte ensuite la route principale (AL-1178) pour m'engager sur celle de las Menas (AL-5406: l'ancienne route). Après les mines du Canigou de l'été précédent, d'aucuns penseront que je me veux devenir "ferpailleur", mais il n'en est rien: ce n'est qu'une coïncidence minérale. J'arrive rapidement au village minier de Las Menas: l'exploitation du site a débuté en 1887, jusqu'à la fermeture des mines et l'abandon du site en 1968, avant qu'il ne soit réhabilité à des fins touristiques (il abrite aujourd'hui un camping). J'en profite donc pour explorer les anciennes installations, qui comprennent entre autres une école, un ciné, un poste de guardia civil, un hôpital, etc. (~2000 personnes vivaient dans ce village). Il y a aussi un petit monument dressé en l'honneur des mineurs, avec un wagonnet rouillé. On va d'ailleurs encore parler de fer pendant un bout de chemin (entre autres... "de fer"). ⛏🥁 Juste en contrebas du village minier, superbe pont métallique en treillis le long de la route: accès interdit, mais il faut reconnaître que les vieilles planches n'inspirent pas trop confiance! Je poursuis la descente: la route en corniche est absolument superbe et vertigineuse... quel paysage et quel régal! J'en prends plein les yeux...

Je retrouve ensuite la route principale (AL-1178) qui me permet, quelques km plus tard, d'atteindre Serón, haut lieu du jamón serrano. 🍖 Attention toutefois (il convient de mettre les points sur les jambons... pour éviter d'être pris pour l'un d'entre eux): le terme "serrano" n'est pas particulièrement lié à Serón (ça veut tout simplement dire "montagnard"), mais le "jamón de Serón" est l'une des quelques dénominations protégées en Espagne... même s'il ne s'agit que du lieu d'affinage, puisqu'il n'y pas trop de cochons dans le coin 🐷 (malgré la présence de leurs cousins velus, dont j'ai rencontré quelques spécimens la veille). Et malheureusement, pas de jambon pour moi (du moins cette fois-ci): je n'ai que des mini-saucissons Carrefour dans mon sac! Petit panorama sympa avant de rentrer vraiment dans Serón, avec vue sur la ville, dominée par son château nasride du XIIIe siècle, bien crénelé.

Juste après avoir passé le pont du río Almanzora, je récupère la vía verde del Hierro, que je vais suivre pendant ~13km (vers l'Ouest). La piste cyclable est "bicolore": une moitié en terre ocre, l'autre en asphalte, certes gravillonné, mais bien compact (rien à voir avec les atrocités innommables qu'ils vomissent sur nos routes françaises et qui me font si souvent proférer des insanités 🤬 qu'il serait inapproprié de répéter ici). Là encore, plein de choses intéressantes à voir. Il s'agit d'une ancienne ligne ferroviaire 🚂 utilisée pour transporter le fer des mines locales entre 1894 et 1984, très bien aménagée pour les vélos, avec plein d'indications. Premier arrêt majeur à la gare de Serón, architecturalement assez plaisante. C'est la seule partie où il reste encore quelques rails. Un petit planétarium moderne a également été installé (Calar Alto n'est pas loin). Il y a même de l'eau (une ressource précieuse en ces lieux), ce qui me permet de remplir mon bidon. 💦

Un peu plus loin, une coulée de boue (encore les pluies récentes) a recouvert la piste, mais ça passe sans problème. Quelques passages sous des ponts offrent un peu d'ombre (j'ai perdu beaucoup d'altitude et il ne fait pas loin de 30°C). J'essaye de me renseigner auprès d'autres cyclistes, mais personne n'a vu l'aljibe, 🤔 que je tiens à ne pas manquer. Malgré l'absence d'indication, la carte m'incite à quitter momentanément la voie verte et à emprunter une piste pour partir à la recherche de cet aljibe. 2 petits virages me font descendre jusqu'au lit d'une maigre rivière, la Rambla del Ramil, qui semble également faire office de piste. Un peu perplexe, j'interroge le conducteur d'un 4x4, qui me confirme que je suis sur la bonne voie: selon lui, il faut "que je continue à remonter la rivière, et que je tourne à droite après avoir passé une maison avec des chiens qui aboient". 😬 Avant de le remercier et de me lancer, je lui demande tout de même si ces inquiétants quadrupèdes seront attachés/enfermés: la réponse est (heureusement) affirmative, et j'arrive effectivement au niveau d'une maison avec des chiens hargneux. Pas évident de passer la rivière un peu plus étroite (et donc profonde) à cet endroit, mais je trouve un sentier sur lequel je m'engage. Il semble revenir vers la voie verte (à condition de crapahuter), mais il y a une butte sur la gauche, sur laquelle je monte après avoir laissé le vélo, et... bingo! ✌️ Voilà mon aljibe: un petit bassin, construit semble-t-il par les arabes au niveau d'une source d'où jaillissent des eaux hydrothermales à ~25°C en toute saison. Le contraste entre la limpidité bleutée de l'eau, la végétation et la terre ocre est magnifique! Je résiste toutefois à la tentation de m'y baigner, 🤿 car je suis bien en retard par rapport au copieux programme que j'ai prévu...

Pas évident de remonter sur l'ancienne voie ferrée en portant le vélo, mais j'y arrive quand même: c'est reparti! Je finis ma voie verte (en passant notamment le viaduc qui enjambe la Rambla del Ramil) et retrouve l'A-334 au niveau de l'ancienne gare d'Hijate (une grosse route, mais avec une faible circulation). Je passe, sans m'en rendre compte, du bassin du río Almanzora à celui du Guadalquivir (autrement dit, je traverse la ligne de partage des eaux Atlantique/Méditerranée), tout en quittant de la province d'Almería pour celle de Granada. Un long viaduc passe ensuite une large rivière asséchée (crues occasionnelles?). Peu avant Caniles, je quitte enfin ma grosse route pour m'engager sur la GR-8101.

Débute alors une longue montée, qui va m'emmener loin de la civilisation, dans un décor assez sauvage. Après avoir passé une sorte de tranchée taillée dans la roche, puis de vastes plantations d'oliviers, la route commence à s'incurver et à monter un peu plus, après -comme la veille!- un panneau "carretera cortada" ⛔️ que j'ignore allègrement (de la neige, cette fois-ci... vraiment?! je n'en verrai qu'un misérable micro-pâté de quelques dizaines de cm bien plus haut, à l'ombre des arbres). En tout cas, il n'y a pas âme qui vive, dans ce bout d'Andalousie. Je croise seulement une voiture de la guardia civil pendant toute la montée! De temps en temps, j'aperçois au loin une finca isolée. Je passe quelques cols sans m'en apercevoir: collado Bastidas (1397m), collado de Floranes (1521m), collado de los Perdigones (1857m). Le relief est accidenté, mais aucune ligne de crête ne se dessine clairement et on devine mal où va se faufiler la route (où se trouve exactement le col "principal", d'ailleurs? mystère!). Lorsque la route décrit une courbe (vers ~2000m d'altitude) pour contourner le pico Padilla, la vue se dégage au loin sur la Sierra Nevada, qui porte bien son nom, avec ses cimes enneigées ❄️ (bien plus hautes que notre massif actuel). Au milieu de la forêt sommitale, une pancarte nous indique ensuite qu'on change de province: je repasse dans celle d'Almería (à mieux regarder la carte, la route joue un peu avec la frontière, en la passant plusieurs fois). Le puerto de Escúllar (2036m) (également appelé puerto de Caniles ou de Padilla) se trouverait juste après, mais je n'ai vu aucune pancarte. Toujours est-il que la montagne est bien plus dénudée de l'autre côté. J'aperçois de nouveau de vieilles connaissances au loin: les coupoles de Calar Alto, que je devrais retrouver dans quelques heures si tout se passe bien.

Revêtement très mauvais (gravillonneux) 😒 pour la descente, qui me fait plonger dans le bassin versant du río Nacimiento (comme la veille). Encore un col invisible au passage: le collado de la Cruz (1623m). Après ~20 km de descente, je recharge mon bidon à la fuente de los 7 caños du village d'Escúllar, multi-source étonnamment abondante, 💦 avant de continuer à descendre. J'envisage un moment de tenter ma chance en essayant de couper par le parc éolien Tres Villas, même après quelques centaines de mètres, je crains de finir par tomber sur un fion-de-sac au bout de plusieurs km (vu qu'il me reste encore beaucoup de route, ça pourrait faire mal). Je passe donc sous le pont ferroviaire qui enjambe la Rambla de Escúllar (on reparlera de cette ligne dans quelques km!). J'arrive ensuite à l'A-92, que je vais plus ou moins longer pendant une quinzaine de km: pas toujours évident de trouver la "bonne" voie alternative à l'autoroute, qui passe un coup au Nord, un coup au Sud, et n'est pas toujours très bien asphaltée. À un moment, ça n'est même plus asphalté du tout: ni la route qui continue tout droit, ni celle qui passe sous l'autoroute! J'hésite sur l'option à suivre. Un groupe de motards débarque alors, et passe sous l'autoroute: je leur emboîte le pas, et effectivement, c'est de nouveau revêtu de l'autre côté! Et pour finir, juste avant de prendre définitivement mes distances vis-à-vis de cette A-92 peu fréquentable, ma petite route est tout simplement coupée par la voie ferrée: je dois la traverser à pied. Et je fais bien de prendre le temps de regarder prudemment des 2 côtés, puisqu'un train passe juste avant (en klaxonnant pour être bien sûr que je l'ai vu). 🚊😮 Quelques centaines de mètres plus loin, je peux enfin m'engager sur l'AL-871 et commencer l'ascension de ce versant de Calar Alto (~30km de montée).

Petite pause grignotage devant la grille de l'aérodrome de Gergal 🛬 (qui fait notamment office de base locale pour la lutte contre les incendies), avant de repartir, le soleil couchant en ligne de mire pendant un moment. La route s'élève, le soleil se couche... ça commence fortement à ressembler à la situation de la veille, sauf que je suis encore plus loin du but! ‍🙈 Ambiance calme (ça c'est bien), mais fraîche (ça c'est un peu moins appréciable). Petite pause pour manger quelque chose et enfiler une couche supplémentaire: encore une fois, pas un chat dans le coin. La fatigue commence logiquement à se faire sentir, mais les panneaux kilométriques m'encouragent: le sommet se rapproche lentement mais sûrement, et je finis par retrouver l'observatoire de Calar Alto (2159m), dans la nuit noire. ✨ Obscurité totale de mise pour ne pas gêner le travail des astronomes: 💫 les voitures sont censées éviter d'utiliser leurs plein phares (j'espère que ma nouvelle lampe assez puissante n'aura pas compromis la détection d'un quelconque noyau galactique ou d'un destroyer stellaire impérial!). 🌌

Il fait 2°C: la descente (20km) promet d'être fraîche! 🥶 Mais je suis désormais sur une route que je connais: collado del Hornillo (2116m), collado del Conde (1865m), collado de las Cabañas (1817m), collado del Ramal (1694m)... seulement quelques courts passages en montée, avant le raidillon final pour atteindre le haut du village de Bacares (et encore un bon feu de cheminée, 🔥😇 bien sûr). Bref, un bel itinéraire qui m'aura, espérons-le, bien préparé pour mes prochaines aventures volcaniques!

Balades printanières en Espagne:
🚩 Vuelta a los Picos de Urbión
🚩 Sierra de los Filabres 2022, 1/2: Calar Alto, puerto de Velefique y Tetica de Bacares
🚩 Sierra de los Filabres 2022, 2/2: vía verde del Hierro, puerto de Escúllar y Calar Alto

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