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Pyrénées 2021, 3/5: col de Jau, haute vallée de l'Aude et vallée des Garrotxes

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Trail stats

Distance
86.57 mi
Elevation gain
11,926 ft
Technical difficulty
Difficult
Elevation loss
11,926 ft
Max elevation
5,602 ft
TrailRank 
32
Min elevation
1,306 ft
Trail type
Loop
Time
10 hours 40 minutes
Coordinates
6213
Uploaded
October 10, 2021
Recorded
August 2021
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near Vernet-les-Bains, Occitanie (France)

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Itinerary description

Col de Jau, haute vallée de l'Aude et vallée des Garrotxes
Boucle à cheval sur les Pyrénées-Orientales (66), l'Aude (11) et l'Ariège (09)
Tout est asphalté, sauf mon "fabuleux raccourci" 🥴 pour le col de Creu (cf. détails ci-dessous).

🏁 Les orages de la veille semblent avoir "vidé" les nuages, et je commence l'ascension du modeste col de St-Eusèbe (795m) avec une météo magnifique. Après une courte descente vers Fillols, je grimpe un petit col sans nom, où se trouvent les jolies ruines de la chapelle St-Pierre (style roman, XIIe siècle).

Je poursuis la descente et traverse Taurinya (village dominé par son église St-Fructueux, qui a conservé son clocher roman du XIIe siècle). Après un petit passage en forêt, je débouche sur une ligne droite au bout de laquelle trône la majestueuse abbaye de St-Michel de Cuxa, avec son grand clocher (encore roman) du XIe siècle (il y en avait 2 à l'origine, mais l'autre clocher s'est écroulé au cours de l'hiver 1838-1839). De l'autre côté, au sud, c'est le massif du Canigou qui domine le paysage. La descente prend fin à Prades (point le plus bas de l'itinéraire), où j'enjambe la Têt, avant de commencer à remonter (par la D14) la vallée d'un de ses affluents: la Castellane.

Longue ascension que celle du col de Jau! L'ombre n'y est pas légion, au moins dans le début de l'ascension, et le mercure va monter jusqu'à 37°C. 🌞🥵🌞 La station thermale de Molitg-les-Bains a fière allure, dominée par les ruines du château de Paracolls dans un passage assez escarpé de la vallée de la Castellane, mais je continue mon chemin, peu convaincu que ses "eaux sulfurées sodiques riches en plancton", avec leurs 36°C, me soient d'un grand secours pour me rafraîchir. Peu après, j'arrive en vue du pittoresque village de Mosset. En m'arrêtant pour prendre quelques photos, je croise un sympathique cycliste belge qui redescend vers Prades avec son fils: le père roule à l'eau et le fils à l'électrique, mais la batterie de ce dernier est tombée malheureusement à plat quelques km avant le col! Pas évident de finir dans ces conditions: ils ont dû rebrousser chemin.

Quand j'arrive enfin au col de Jau (1506m), je m'offre une petite crêpe et une boisson frâiche (mixture locale au gingembre... pas mauvaise du tout, mais ça râpe un peu la gorge avec cette chaleur!). Ce col va me faire basculer dans la vallée de l'Aiguette, un affluent de l'Aude (et me faire passer du département des Pyrénées-Orientales à celui de l'Aude). L'autre versant est bien plus boisé. Petite curiosité mégalithique en fin de descente, avec le grand menhir de Counozouls (50t, 9m de haut), érigé à flanc de pente, en contrebas de la route. À l'intersection avec la D17, je prends à gauche vers Roquefort-de-Sault, le Bousquet, et enfin le paisible col du Garabeil (1258m). Pendant que j'y prends quelques photos, un gars du coin (en 4x4) s'arrête en me lançant: "C'est plus joli de l'autre côté!" On bavarde un peu... son accent et son allure sympathiques me font penser à Jean-Louis Étienne!

Petite descente dans le vallon d'Escouloubre (en résistant à la tentation de la superbe pancarte de l'auberge du "Cochon 🐷 du Madres", car j'ignorais tout de leur "petite assiette" de charcuterie), puis remontée vers le col des Moulis (1099m), calme mais malheureusement enlaidi par quelques antennes, poteaux électriques et téléphoniques, ainsi qu'un silo (ou serait-ce une citerne?). 🤨 Je redescends dans la vallée de l'Aude, que je vais remonter (par la D118).
Nb: après coup, je pense que j'aurais dû prendre à droite et passer par Carcanières, puis par le col du même nom, par Quérigut et enfin par le col des Hares: 4 km (et un peu de dénivelé) en plus, certes, mais cet itinéraire est sans doute un peu moins monotone que la longue remonté de la vallée de l'Aude, sur cette départementale assez large (trop à mon goût).

Je roule quelques km en Ariège avant de revenir dans les Pyrénées-Orientales. Après Puyvalador, je parviens à éviter (un peu) cette grosse D118, par la piste cyclable, puis par un petit crochet sur la D32 (en m'approchant de Réal). À Formiguères, un choix cornélien s'offre à moi, concernant l'accès au col de Creu: reprendre la même route qu'il y a 2 jours (D4, après -encore?- un bout de l'inévitable D118)?... ou tenter une nouveauté sur piste, débutant par le "chemin Vauban"? 🤔



Le lecteur averti aura deviné l'erwanerie qui s'annonce. 😬
L'heure tardive ne suffit pas à me faire choisir l'option la plus sage. Et je ne vais pas être déçu...

Le début du chemin Vauban aurait été tout à fait appréciable, même pour mon vélo de route, si quelqu'un n'avait pas eu la merveilleuse idée d'en faire une allée boueuse en laissant couler un tuyau d'arrosage dans le champ adjacent (les chevaux qui y paissaient semblaient d'ailleurs tout à fait d'accord avec moi). 🐴 Toutefois, les choses se compliquent un peu lorsque la pente s'accentue pour plonger dans le vallon de l'Aude et, peu à peu, je vais devoir mettre pied à terre de plus en plus souvent à cause de la caillasse un peu sableuse, propice aux dérapages: je commence à regretter ma décision (et à pester), mais au point où j'en suis, autant aller de l'avant! Le paysage, au moins, n'est pas désagréable, avec le petit pont qui enjambe l'Aude (où quelques pêcheurs hispanophones profitent tranquillement des rayons de soleil de la fin de journée) et la tour de Creu (une "tour à signaux", comme la -maudite!- tour de Goa et la tour de Batère, que je verrai les jours suivants). Mais c'est de l'autre côté que les choses se corsent sérieusement: je dois vraiment passer en "mode rando" et pousser le vélo à travers la forêt 😒🚳 sur ce qui n'est plus désormais qu'un sentier sinueux (sauf sur quelques courtes sections vaguement roulables) pour rejoindre le délicieux asphalte de la D4 et terminer l'ascension du col. Déjà que j'étais pas en avance... mon "petit raccourci de 5km" n'a rien arrangé: il est maintenant clair (ou devrais-je dire "obscur", justement?!) que ma p'tite virée, je vais devoir la finir de nuit...
(il s'agissait toutefois d'une promenade de santé par rapport à ce qui m'attendait quelques jours plus tard sur les flancs du Canigou!)

Contrairement à mon passage précédent (2 jours auparavant), le col de Creu (1715m) est cette fois-ci complètement désert. De retour dans la vallée des Garrotxes, je prends à droite à la première bifurcation (sur la D4f) pour varier les plaisirs par rapport à ma première visite, et je retrouve rapidement la route qui m'avait mené à Caudiès-de-Conflent (rassurez-vous: la "2CV militaire à chenilles" était toujours là!). 😅 Après le col sans nom au-dessus du village, je prendrai à gauche sur la D4c (au lieu de continuer vers le coll de la Llosa), qui me mènera à Ayguatébia. Elle me fera ensuite descendre à la rivière de Cabrils, puis remonter vers la "D4 tout court" (j'avais fait ce tronçon dans l'autre sens 2 jours auparavant). À partir de là, longue descente vers Olette alors que les dernières lueurs du jour m'abandonnent à l'obscurité de la vallée, dans une ambiance étonnamment pure et calme (ni la moindre brise, ni le moindre bruit!). Sur la fin, la visibilité commence vraiment à être réduite, avec les effets combinés de l'encaissement de la vallée, de légères nappes de brume intermittentes, de la végétation plus dense et de l'absence de lune... mais je prends mon mal en patience. Lentement mais sûrement, j'arrive enfin à Olette.

Me voilà donc sur cette infâme nationale N116 (à 2x2 voies sur certaines sections) que je redoutais tant: je comptais initialement y passer le moins de temps possible et en sortir au bout de 4km, à Joncet, pour rentrer à Vernet-les-Bains en passant par Aytua, le col de Fins et Sahorre. Mais le contexte nocturne me force à revoir ma position: il y a très peu de circulation, la N116 est large, peu sinueuse, et surtout, bénéficie d'un marquage au sol qui réfléchit bien la lumière émise par mes petites LED, contrairement aux petites routes que j'avais l'intention d'emprunter, tortueuses et très probablement boisées (et donc obscures!). En plus, il va sans dire que je ne pourrai pas vraiment profiter du paysage! Dans ces conditions, il me semble plus prudent de descendre la N116 jusqu'à Villefranche-de-Conflent, et j'ignore fièrement, cette fois-ci, les recommandations machiavéliques de Milouwan-diable... ce qui s'avère être un bon choix! 😇

Évidemment, ultime petite surprise quand j'arrive au croisement entre la nationale et la voie ferrée: les barrières du passage à niveau s'abaissent! Un train jaune à cette heure-là? Sympa, je vais être aux premières loges... 🍿 Mais fausse joie: des ouvriers étaient juste en train... 🚂 ...de procéder à un exercice pour tester le passage à niveau. 😟 Je poursuis ma route et m'accorde une dernière pause (il fait déjà nuit noire depuis un moment, de toute façon!) pour profiter de la vue sur la superbe ville fortifiée de Villefranche-de-Conflent, joliment éclairée et dominée par le Fort Libéria (construit par Vauban sur un éperon rocheux à 150m au-dessus du village). Dès lors, il ne me reste plus qu'un peu moins de 300m de dénivelé pour rentrer à Vernet-les-Bains... et boucler la boucle! 👌

🚩 Pyrénées 2021, 1/5: vallée des Garrotxes, puig de la Tossa et lac des Bouillouses
🚩 Pyrénées 2021, 2/5: cime de Coma Morera (route forestière d'Osséja)
🚩 Pyrénées 2021, 3/5: col de Jau, haute vallée de l'Aude et vallée des Garrotxes
🚩 Pyrénées 2021, 4/5: tour du Canigou, 1ère moitié (via col de Mantet et collada de Roques Blanques)
🚩 Pyrénées 2021, 5/5: tour du Canigou, 2ème moitié (via tour de Batère et ras des Cortalets)

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